Depuis quelques mois, les consommateurs sont de plus en plus méfiants avec ce qui se cache dans leur alimentation. Pas évident, pourtant, de savoir ce qui se trouve réellement dans nos assiettes, et ce compte tenu du nombre incalculable d'intermédiaires dans la chaîne alimentaire. Bien conscients de cette limitation, des journalistes du Guardian ont cherché à recenser les ingrédients les plus répugnants présents dans notre nourriture. Conclusion : la viande de cheval est sans aucun doute l'un des éléments les moins rebutants que l'on puisse y dénicher…
Les consommateurs n'auront pas attendu le scandale de la viande de cheval pour faire preuve de scepticisme face aux ingrédients douteux présents dans leurs assiettes. Mais depuis le début de l'année, les affaires de ce type n'ont cessé de se multiplier. Tant et si bien que le Guardian a décidé de lister les ingrédients les plus dégoutants que l'on puisse trouver dans notre nourriture.
C'est le cas des poils de rongeurs, que l'on retrouve souvent dans les plats préparés. La raison est simple : cette nourriture est dans bien des cas stockée dans de gros entrepôts, entre autres refuges de rats et de souris. En conséquence, la FDA, l'association américaine de régulation de la qualité des aliments, a consenti à ce qu'une certaine quantité de poils de rongeurs puisse être présente dans les préparations commercialisées en rayons.
La chose est connue de tous : les McNuggets de chez McDo ont vraiment très mauvaise réputation, ne serait-ce que parce qu'il ne s'agit pas tout à fait de poulet. Mais savez-vous vraiment ce qu'elles contiennent ? Pas moins de la moitié de ces nuggets sont en réalité composées de produits chimiques comme le dimethylpolysiloxane, notamment utilisé pour les implants en silicone.
Chose plus étrange encore (qui plus est, mortelle), de nombreux produits de haute consommation contiennent de l'arsenic. C'est le cas du riz, des céréales mais aussi des pâtes, comme le rapporte Consumersreport.org. Mais ce n'est pas tout : des traces du célèbre poison ont en effet été retrouvées par des chercheurs allemands dans la bière et le vin. Ce phénomène s'explique par la méthode employée par les brasseurs et les œnologues pour filtrer les deux boissons.
Voilà une information qui devrait mécontenter les adeptes du régime végétarien : certains vins et bières contiennent un type de colle appelée "ichtyocolle". Or, cette dernière n'est autre qu'une substance réalisée à partir de vessie de poissons…
Si vous consommez du caviar, des nouilles chinoises ou encore du riz, il y a des chances pour que vous ayez déjà absorbé du borax, un produit notamment utilisé pour le décapage des métaux.
Le pain vendu en supermarché ou dans la restauration rapide peut quant à lui renfermer un acide aminé appelé "cystéine". Provenant en grande partie de Chine, celui-ci est en réalité récupéré sur des cheveux dans les salons de coiffure. Mieux vaut donc acheter du pain à la boulangerie.
Amateurs de glace à la vanille, à la framboise ou encore à la fraise ? Aussi appétissantes soient-elles, elles comportent un additif appelé "castoréum", qui n'est autre qu'une substance provenant des sécrétions anales et urinaires du castor. Quand on vous dit que l'arôme est 100 % naturel…
C'est bien connu : bon nombre des produits que nous consommons contiennent des colorants. Mais pas n'importe lesquels puisque certains d'entre eux ne sont en fait que des dérivés du goudron. C'est notamment le cas de la tartazine, un colorant jaune, qui a été jugé responsable en 2007 de cas d'hyperactivité infantile. Résultat : l'Union Européenne a contraint les fabricants à informer les consommateurs de sa présence sur les emballages.
Vous connaissez évidemment les antigels, conçus à base de propylène glycol. Mais cette substance se cache aussi dans la fumée des discothèques, dans les cigarettes électroniques, les cosmétiques, les sauces, les assaisonnements et dans de nombreux sodas…
Si l'Union Européenne semble bien disposée à autoriser prochainement la grande distribution à commercialiser des insectes, les fabricants n'ont pas attendu cette décision pour en glisser dans nos assiettes. Ainsi, le colorant rouge (ou "natural red 4") est conçu en faisant bouillir des carapaces femelles d'insectes tels que les cochenilles et les scarabées.
À noter que pas moins de 70 000 carapaces sont nécessaires pour composer 500 grammes de colorant. Usant et abusant de cette pratique, Starbucks s'est vu reprocher l'utilisation du "natural red 4" pour ses frapuccinos. En guise d'alternative, les perspectives ne sont néanmoins pas plus glorieuses : un rouge de cet acabit peut aussi être élaboré grâce au… pétrole.
Sources : Guardian, ConsumersReport, Business Insider, HuffPost