Un rapport rendu public par France Stratégie mardi 1er mars met en évidence que la libéralisation du transport par autocars sur des trajets excédant 100 km a permis de créer 1300 emplois. Dans ce cadre, 1,5 million de passagers ont pu être transportés.
Six mois après l’ouverture à la concurrence, France Stratégie a passé au crible les données transmises par les compagnies d’autocar. Résultat, pas moins de 1300 emplois directs auraient été créés par ce biais, sans compter le transport d’environ 1,5 million de passagers. À noter toutefois que le rapport en question ne tient compte que des lignes de plus de 100 km, sachant que les autres dépendent de l’autorisation du régulateur, l’Arafer, en cas de saisine.
Dans le détail, 734 "paires de villes" profitent d’une desserte directe, à savoir d’une liaison sans changement de bus. Ainsi, les auteurs du rapport estiment que le réseau prend une ampleur proche de ce qui avait été enregistré en Allemagne lors de l’ouverture à la concurrence en janvier 2013.
Rappelons que ce transport longue distance par autocar a été validé via la loi Macron, adoptée le 10 juillet 2015. Le ministère tablait alors sur la création de 2000 à 3000 emplois directs dans les 18 prochains mois. Dans l’Hexagone, sept acteurs majeurs se partagent le secteur, parmi lesquels FlixBus, Isilines (qui dépend de Transdev), Alsa, Eurolines (Transdev également), Ouibus (filiale de la SNCF), Starshipper et Megabus.
Selon France Stratégie, le prix moyen au km d’un trajet de bus, qui s’élève à 4,5 centimes, est en règle générale inférieur à celui du covoiturage (6 centimes au km), et nettement en deçà de celui du train (10 centimes au km dans le meilleur des cas).
Sources : francetvinfo, lexpress