Les questions de compétitivité et de productivité sont aujourd’hui sur toutes les lèvres en France. Les entrepreneurs discutent quant à eux avec des spécialistes de l’économie et des représentants des pouvoirs publics lors de cette 18e journée nationale de l’intelligence économique. L'objectif est d'exploiter les innovations, et d'empêcher la "fuite des cerveaux" vers les Etats-Unis.
Le Gouvernement appliquera l’ensemble du rapport Gallois en 2014, afin de booster la compétitivité des entreprises françaises. Cet ensemble de mesures a été bien accepté par les marchés à peine rendu public, et a donné naissance au Pacte Ayrault de compétitivité. Ce dernier augure un changement de cap, appuyant l’aide de l’Etat aux PME et à l’innovation et en abaissant le coût du travail. C’est le début d’un changement structurel de politique économique dans l’Hexagone, qui prenait plus en considération les consommateurs que les entreprises jusqu’à maintenant.
Les intervenants lors de cette 18e journée nationale de l’intelligence économique ont fait plusieurs propositions importantes. Parmi elles, une amélioration de la protection des brevets. Protéger les savoir-faire et les innovations des entrepreneurs nationaux est la condition sine qua non à la spécialisation (sur le plan international) de l’économie française.
La course à l’information
Patrice Allain-Dupré, président du groupe ESL & Network et enseignant à l'Ecole Polytechnique, a fait remarquer que le taux d’informations en circulation dans le monde croît chaque année de 22 %. Il est donc essentiel pour les entreprises d’avoir accès rapidement et de manière efficace aux savoirs qui leur sont utiles. A travers ce gain de temps et de connaissance, les PME et autres sociétés françaises pourront s’installer d’une manière plus efficiente et durable dans une économie mondialisée.