La crise économique continue d’entamer l’état d’esprit des salariés, comme le mettent en évidence plusieurs études. Résultat : un salarié sur quatre considère que l’ambiance s’est dégradée au travail.
Ce n’est un secret pour personne : en France, les entreprises peinent à relever la tête, et ce sont pour beaucoup les salariés qui en font les frais. Ainsi, les déboires économiques empiètent frontalement sur la vie quotidienne au travail. Comme le montre l’institut Great place to work, deux salariés sur cinq (39 %), considèrent que la crise a troublé l’ambiance au sein de leur société. De même, ces derniers jugent que cette situation a augmenté leur charge de travail, tout en remettant en question leurs objectifs de carrière. Raison pour laquelle les salariés seraient toujours plus nombreux à conserver coûte que coûte leur poste.
Un sondage qui confirme d’autres enquêtes
Même s’il n’a pas de véritable valeur scientifique, le sondage de l’institut Great place to work a le mérite de renforcer les conclusions d’autres enquêtes réalisées dernièrement. C’est notamment le cas de celle de l’Anact, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, qui constatait également que la grande majorité des salariés (70 %) voient leurs conditions de travail empirer. En cause, notamment : moins d’argent, moins de personnel, mais aussi moins de temps pour effectuer le travail. Ce qui débouche sur davantage de pressions, et donc de burn-out, ce syndrome d’épuisement professionnel qui pourrait prochainement être reconnu maladie professionnelle.
Sources : greatplacetowork, franceinfo, lexpress