La plupart l'oublient souvent, mais à condition de ne pas en abuser, les matières grasses ont toutes un intérêt pour notre organisme, entre autres parce que ces dernières lui fournissent de l'énergie. Reste qu'à ce titre, les petites quantités sont de rigueur pour éviter la recrudescence des maladies cardiovasculaires.
Savoir faire la différence entre les bonnes et les mauvaises graisses
Certes, il n'existe en réalité pas de "mauvaises" graisses. Mais certaines d'entre elles comportent davantage d'acides gras, dont les valeurs nutritionnelles sont en revanche différentes. Il faut retenir que les acides gras insaturés sont présents dans les huiles, les fruits oléagineux (arachide, cacaoyer, cotonnier, olivier, ricin, soja, tournesol, noix de pécan, etc.) et certains poissons (sardine, maquereau, saumon). Ces derniers participent, à condition de ne pas en abuser, au bon fonctionnement du système vasculaire. Pour leur part, les acides gras saturés sont présents dans les produits d'origine animale, mais sont aussi dissimulés dans les pâtisseries, les aliments frits ou encore les salades préparés. Or, l'excès d'acides gras saturés augmente les maladies cardiovasculaires, de même que les acides gras trans (sandwich, céréales, viennoiseries, craquelins, pâte feuilletée, gâteaux, soupes déshydratées), qu'il faut à tout prix éviter.
Les utiliser comme il faut
Comme vous n'êtes pas sans l'ignorer, les matières grasses peuvent provenir des animaux (c'est le cas pour le fromage, le beurre, les viandes grasses, la crème fraîche, etc.) et des végétaux (on pense aux huiles de colza, d'olive ou encore de noix). De manière générale, s'agissant des assaisonnements (qu'il s'agisse de pâtes ou de salade), les nutritionnistes invitent à préférer les huiles. Même chose pour la cuisine à forte température (friture, etc.). Quoi qu'il en soit, il est important d'y aller avec modération car ces dernières renferment 100% de matière grasse. À ce titre, mieux vaut donc se servir d'une cuillère pour optimiser le dosage ou encore d'un récipient antiadhésif ne nécessitant que très peu de matières grasses. L'idéal est aussi d'utiliser une feuille de papier absorbant pour limiter le volume.
Bien lire les étiquettes mais aussi s'en méfier
Il n'est pas toujours évident de se faire une idée juste du volume de matières grasses présent dans les aliments. Car ces dernières peuvent être visibles – c'est le cas lorsqu'on les met soi-même – ou cachées dans des aliments ou produits du quotidien, à l'instar des glaces ou crèmes dessert. Pour cette raison, il est crucial de consulter le volume de lipides indiqué dans la composition des aliments, qu'ils soient sucrés ou salés. Partez du principe qu'un aliment renfermant plus de 10g de lipides pour 100g de produits est gras. À titre d'exemple, 20g de beurre allégé correspond à 10g de beurre classique. Dernière chose : si le plat pour lequel vous avez opté est riche en lipides, mieux vaut choisir une cuisson à l'étouffée, en papillotes ou à la vapeur.