Parfois, difficile de ne pas céder à la tentation et s'engloutir un repas même lorsque ce n'est pas l'heure. Toutefois, il existe des solutions pour éviter de tomber dans le piège. Tour d'horizon.
La technique de l'eau
Cela peut sembler inutile mais les diététiciens affirment pourtant le contraire : le fait de bien s'hydrater tout au long de la journée permet de limiter les "petites fringales". D'ailleurs, les spécialistes rappellent qu'il n'est pas rare que nous confondions soif et faim. Parfois, nous grignoterions alors que tout ce que demande en réalité notre organisme n'est qu'un verre d'eau. Ainsi, le fait de prendre quelques gorgées est une bonne façon de combattre la "fausse faim".
Un bon moyen de ne pas avaler de calories en surnombre et de bien s'hydrater, ce qui améliore la concentration. À noter qu'une étude menée par le Credoc a récemment montré que 80 % des Français sont en deçà du seuil d'hydratation dont leur corps a besoin. Moralité : mieux vaut s'assurer que ce n'est pas son organisme qui réclame de l'eau avant de se jeter sur le premier paquet de gâteaux.
Bien choisir sa collation
Dans certains cas, il est cependant important de ne pas se mettre en danger, notamment lorsque l'on manque d'énergie ou que l'on ressent des vertiges. De fait, la solution est de bien être à l'écoute de son corps. Manger une collation en dehors des horaires officiels n'est pas un problème, à condition toutefois de réduire la quantité de nourriture avalée par la suite au cours du repas. Mais attention, qui dit bonne collation suppose évidemment d'éviter le saucisson, les viennoiseries ou encore tout ce qui provient des distributeurs automatiques, comme les bonbons, les chips ou encore les barres chocolatées. Bref, mieux vaut se détourner de ces produits dont l'effet satisfaction est immédiat, mais qui augmentent l'appétit et fatiguent sur le long terme.
Non, le mieux est de glisser dans un sac des fruits et pourquoi pas un yaourt. Les spécialistes recommandent l'association de fibres (fruits, tomates cerise, etc.) et de protéines (yaourt, surimi, jambon, œuf, etc.) pour contrecarrer la sensation de faim sans pour autant produire de l'insuline. Dernière chose : il est peut-être temps de vous demander si vous mangez en suffisance aux repas. Car la faim découle souvent d'un repas trop léger ou d'un apport trop léger en glucides lents (légumes secs, riz, pâtes, etc.) aux repas précédents.
Savoir prendre du recul au bon moment
Au cours de la préhistoire, les hommes, assaillis par la faim, consacraient presque tout leur temps à chercher à manger. Puis une fois l'objectif atteint, ces derniers l'engloutissaient aussitôt. Aujourd'hui, les choses ont changé et nos repas sont séparés à heure fixe. Mais si vous souhaitez brusquement et irrépressiblement vous jeter sur un paquet de chips en dehors des heures prévues, il est alors temps de se poser la question suivante : s'agit-il simplement d'une envie ou d'une véritable faim ?
Il faut savoir que de temps à autre, le besoin de manger n'est autre qu'un système de défense contre des sentiments prenant à la fois le chemin de notre tête et de notre estomac. Ainsi, le fait de se sentir seul, de s'ennuyer, de ressentir de la colère ou même de l'euphorie, peut avoir un effet perturbateur sur notre perception de la satiété. Dans ce cas de figure, la nourriture est en effet une façon, à tort, de se soulager intérieurement. L'idéal est donc de bien identifier ce sentiment de manière à le détourner, par exemple en pratiquant une activité ou encore en téléphonant à une personne proche.
Sources : pratique.fr, passeportsante, i-dietetique