Smartphones et open space ne font pas bon ménage au bureau. 42% des salariés sont par ailleurs victimes de comportements irrespectueux (impolitesse, violence verbale ou physique), d’après les résultats d’un sondage de l’institut Ginger pour le cabinet Eleas.
Le cabinet Eleas, spécialisé dans le suivi de la qualité au travail, a publié récemment les conclusions d’un sondage mené par l’institut Ginger. Résultat, 42% des salariés ont déclaré être victimes d’incivilité sur leur lieu de travail. Le travail en open space et les smartphones favoriseraient notamment les comportements incorrects au bureau.
L’open space mis en cause
Le travail en open space serait l’une des causes des comportements irrespectueux sur le lieu de travail, selon 58 % des salariés interrogés. “Parler fort, voire interrompre une fois, ne pose pas de problème en soi, mais dans une logique de répétition, cela détériore le climat relationnel et peut être vécu comme un déni par la personne qui souffre de ces comportements”, d’après Xavier Alas Luquetas, président fondateur du cabinet Eleas.
Les jeunes incriminés
55% des salariés ayant pris part à ce sondage pensent que les incivilités sont liées à l’âge. Cette opinion est partagée, quelle que soit la tranche d’âge des personnes questionnées. 48% des sondés considèrent également que les 16-34 ans sont les plus impolis.
Les smartphones agacent les plus de 55 ans
Selon les résultats de ce sondage réalisé du 7 au 16 septembre, les jeunes de 20 à 34 ans sont plus touchés par ce qu’ils considèrent comme des atteintes au respect de la personne. Les plus de 55 ans sont plutôt affectés par le non-respect des règles sociales. 76% des sondés n’apprécient pas que leur interlocuteur écrive un mail ou un SMS au cours d’une réunion en face à face.
Des comportements affectant la santé et la productivité
34 % des 20-34 ans ont déjà vécu une crise de larmes ou de nerfs sur leur lieu de travail à cause de ces comportements, contre 21% pour les plus de 55 ans. 44% des 20-34 ans et 21% des plus de 55 ans déclarent également avoir eu une mauvaise image d’eux mêmes après s’être sentis humiliés. Enfin, 67% des jeunes de 20 à 34 ans et 59% des plus de 55 ans s’avouent démotivés par ces comportements incorrects.