Carol Armstrong, veuve du tout premier homme à avoir foulé le sol lunaire, a découvert récemment dans les affaires de son mari un sac blanc bourré d’objets provenant de son voyage sur la Lune. Caméra, câbles, lentille, miroir… ce véritable trésor vient d’être confié au musée national de l’air et de l’espace de la Smithsonian Institution, à Washington.
En découvrant ce sac blanc mystérieux dans les affaires de son défunt mari, Carol Armstrong ne s’attendait pas vraiment à tomber sur des outils ayant précisément servi lors de la mission Apollo 11 en 1969. Dans le doute, celle-ci a néanmoins choisi d’en informer le musée national de l’air et de l’espace de la Smithsonian Institution de Washington. Résultat : ce sac blanc a priori anecdotique renferme en réalité un véritable trésor. Les outils qu’il contient – à savoir une caméra, une lentille, des câbles ou encore un miroir – ont en effet figuré à bord de la mission Apollo 11 jusqu’à son atterrissage sur la mer de la tranquillité, arpentée par Neil Armstrong et Buzz Aldrin. À noter que la caméra en question serait, d’après les chercheurs, celle ayant capturé les premières images de la descente d’Apollo 11.
Une trouvaille inespérée
Quarante-cinq années ont passé depuis la réussite de la mission Apollo 11 et aucun de ces objets n’avait pourtant été révélé, en dépit des conversations enregistrées des astronautes les évoquant. Tandis que la mission s’apprête à prendre fin, en juillet 1969, et qu’Armstrong et Aldrin doivent abandonner leur module lunaire pour regagner la Terre, le premier fait allusion à quelques babioles que lui et son acolyte souhaitent emporter. Il s’agit d’un sac fourre-tout d’à peu près 4,5 kilos dont les astronautes ne donnent pas de détail.
Or, le sac blanc retrouvé par Carol Armstrong, selon une étude minutieuse réalisée par des scientifiques du musée, s’avère bel et bien être celui ayant voyagé dans l’espace. Pendant près d’un demi-siècle, celui-ci se trouvait dans un placard de la maison de Neil Armstrong, à Cincinnati. Le célèbre astronaute n’ayant jamais révélé à quiconque son existence, son contenu est donc resté secret depuis son retour de la Lune, d’après Allan Needell, l’un des conservateurs du musée national de l’air et de l’espace.
De fait, la valeur de ces "babioles" est donc inestimable, comme le met en évidence la Nasa via le Apollo Lunar Surface Journal, qui répertorie les souvenirs des missions spatiales sur la Lune.