L'Agence nationale de rénovation urbaine a été créée en 2004 pour piloter le programme national de réhabilitation décidé par la loi du 1er août 2003, dont les modalités d'application ont été fixées par le décret paru au Journal Officiel le 11 février 2004, plaçant l'Agence sous la tutelle du ministre chargé de la Ville (aujourd'hui, François Lamy).
Pour ses 9 ans d’existence, l’ANRU a demandé à l'institut CSA de réaliser un sondage sur le niveau de satisfaction des habitants des villes où la rénovation urbaine a débuté depuis plus de 4 ans. Résultats, 86 % de ces habitants se déclarent satisfaits de vivre dans leur commune (contre 81 % en 2011) et 68 % sont assez ou très optimistes pour leur avenir. 91 % des habitants ayant bénéficié d’un logement neuf sont satisfaits de celui-ci, et 83 % de ceux ayant bénéficié d’un logement réhabilité. Les habitants jugent notamment positifs les effets de la rénovation urbaine sur les transports, les équipements et commerces, la sécurité, tout ce qui facilite le "vivre-ensemble" et semble améliorer la qualité de vie. Ce sondage a été réalisé entre le 11 et le 17 janvier dernier, auprès d'un échantillon représentatif de 1 500 personnes.
L'objectif général de l'agence est d'accompagner des projets urbains globaux pour transformer les quartiers en profondeur : en réinsérant ceux-ci dans la ville, en créant de la mixité sociale dans les immeubles et quartiers d'habitations, et en introduisant de la mixité par la diversification des fonctions (commerces, activités économiques, culturelles et de loisir). Elle joue le rôle de guichet unique, pour faciliter le financement de ces missions. Financé à parité par l'Etat et les partenaires sociaux, le programme cible environ 500 quartiers accueillant 5 millions d'habitants. Les projets de rénovation urbaine, en contribuant à remettre ces quartiers dans une nouvelle dynamique sociale, s’inscrivent de fait dans une démarche de développement durable et de politique de la ville.