La moyenne de construction est aujourd’hui de 310 000 logements par an et pourrait atteindre 350 000 par an d’ici 2030. Le secteur du bâtiment représente aujourd’hui 40 % des besoins énergétiques en France. L’ADEME s’est penché sur cette problématique d’avenir : si les bâtiments ne sont pas plus économes et autonomes en énergie, le problème risque rapidement de prendre de l’ampleur.
Fini les courants d’air et les déperditions énergétiques, demain sera efficace et moins cher. Il est impératif de procéder à des rénovations thermiques dans les deux prochaines décennies de l’ensemble des logements sociaux construits avant 1990, ainsi que de plus de 70 % des maisons individuelles, soient celles datant d’avant 1975.
On compte aujourd'hui 58 % de logements individuels et 42 % de logements collectifs dans les constructions neuves mais ces catégories devraient s’égaliser à l’horizon 2030.
Une facture moins salée avec une optimisation du système énergétique des logements
Les besoins en confort des habitants seront inchangés en 2030 mais l’isolation systématique des bâtiments et les nouvelles technologies énergétiques offriront un coût moindre et des performances accrues : chaudières à condensation remplaçant celles à gaz, chauffe-eaux thermodynamiques (CET) ou solaires individuels (CESI) qui permettront de réduire de moitié la facture des ménages par rapport aux cumulus, etc.… Les systèmes hybrides seront également mis en place à grande échelle.