En janvier 2014 est paru le livre APB, L'admission post-bac décryptée pour les nuls, écrit par Bruno Magliulo. Objectif de l'auteur : lutter contre la dimension anxiogène qu'aurait pris le logiciel, pourtant censé faciliter l'orientation des futurs bacheliers. Tour d'horizon.
Pour les parents comme pour les enfants, le logiciel d'admissions post-bac (APB) est un vrai casse-tête : l'interface est souvent mal comprise, et le classement des choix n'est pas toujours clair. Voici quelques conseils pour vous y retrouver.
Avoir au préalable une idée de ce que l'on veut faire
Les concepteurs du système le martèlent : "APB n'est qu'un outil, pas une aide à l'orientation". Ce n'est en effet pas sur APB qu'on choisit ce qu'on veut étudier. Avant d'aller sur le logiciel, il est vivement conseillé d'avoir une idée nette de ce qu'on veut faire plus tard. Pour cela, mieux vaut se renseigner sur Internet, parler avec les professeurs et consulter des conseillers spécialisés.
Maîtriser le classement des choix
Le système de classement d'APB permet à l'élève de ne pas se retrouver sans perspective pour le post-bac. Aussi, il est conseillé d'indiquer en haut du classement les écoles ou universités qu'on souhaite intégrer, mais de ne pas se borner à celles-ci. Bruno Magliulo souligne que "si on ne sélectionne que des classes très difficiles, on court le risque de n'être pris nulle part". Il est donc à ce titre recommandé de postuler à des cursus plus faciles d'accès.
Attention, APB n'inclut pas toutes les écoles
Ne vous étonnez pas si Sciences-Po ou les écoles d'infirmière ne sont pas disponibles sur APB : 5% des écoles françaises ne figurent pas dans le système. À noter toutefois que même si l'élève veut s'inscrire en dehors de la voie traditionnelle, il devrait tout de même cocher des vœux sur APB pour être sûr de ne pas se retrouver sans faculté après le bac.
Gardez l'oeil sur le calendrier
APB n'est ouvert que du lundi 20 janvier au jeudi 20 mars pour 2014, mieux vaut donc ne pas trop tarder à prendre ses décisions.
Sources : Le Parisien, L’Express