Le principal syndicat chez les pilotes Air France, le SNPL, a déposé un préavis de grève du 15 au 22 septembre, ce jeudi. Jean-Louis Barber, son président, entend bien se faire entendre pour que "les réformes nécessaires soient mises en œuvre".
Il faudra s’attendre à une grève chez Air France, du 15 au 22 septembre. Le syndicat majoritaire des pilotes Air France, le SNPL, vient en effet de déposer un préavis sur cette période. Jean-Louis Barber, président du syndicat, a souligné à la presse que le préavis de grève serait reconductible sur une plage horaire comprise entre 5 heures du matin et 23 heures. Et de regretter qu’aucun dialogue constructif et structuré n’ait eu lieu dans le cadre de la mise en place du nouveau plan stratégique.
À noter que lundi 25 août, le président du SNPL manifestait déjà la volonté de se faire entendre dans le cadre de la prochaine réorganisation du réseau du groupe et de sa stratégie face aux low-cost, dans une lettre s’adressant au à Alexandre de Juniac, le patron d’Air France-KLM.
Le syndicat déplore une mise à l’écart
Dans le détail, Jean-Louis Barber regrette la mise à l’écart des salariés dans le processus de mise en place du futur plan stratégique, baptisé "Perform 2020". Ce dernier contient notamment une redistribution des lignes court et moyen-courrier entre Air France et Hop !, sa filiale régionale, mais aussi un nouvel objectif de croissance pour la filiale low-cost Transavia au niveau des dessertes européennes. À noter que d’autres détails vont encore être annoncés dans le courant du mois. Mais quoi qu’il en soit, le SNPL demande notamment que le recrutement entre ces groupes disposent de "passerelles".
La semaine passée, le groupe Air France avait déjà cherché à apaiser le manque d’information concernant cette prochaine réorganisation. Via un courrier transmis aux salariés, Air France promettait entre autres que le changement à venir ne supposerait "aucun transfert de personnel opérationnel, aucun transfert de contrat de travail et aucun transfert d’appareils entre compagnies". Affaire à suivre.