Alimentation : manger bio réduit les risques de cancer

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Alimentation : manger bio réduit les risques de cancer / iStock.com - fstop123
Alimentation : manger bio réduit les risques de cancer / iStock.com - fstop123

Apparemment, le bio est vraiment bénéfique à la santé. Une nouvelle étude vient de démontrer que ce type d'alimentation réduit les risques de cancers. Il faut toutefois se garder des conclusions hâtives.

Selon les chercheurs de l'institut de recherche français Inra, l'alimentation bio réduit les probabilités d'être touché par les cancers. Pour réaliser leur enquête, plus de 69 000 personnes ont été suivies de près. Par ailleurs, l'Intelligence Artificielle aide à lutter contre le cancer.

Une longue étude

Les 69 000 participants à cette enquête ont été observés durant sept ans. Les résultats indiquent que ceux dont l'alimentation était essentiellement composée de produits biologiques présentaient 25% de risques en moins d'être touchés par un cancer. La raison invoquée par les auteurs de l'étude est que les aliments bio (fruits, légumes et céréales) contiennent moins de pesticides synthétiques. Pour davantage de précision, les scientifiques ont tenu compte d'autres paramètres, comme l'obésité, le nombre de cigarettes fumées et les revenus. Pourtant, il faut garder en tête que le bio ne réduit pas forcément de 25% les risques de cancer. En effet, d'autres facteurs peuvent entrer en compte pour modifier ces résultats. De plus, en matière de cancer, l'étude de la Million Women Study réalisée en 2014 sur 600 000 femmes n’a établi aucune distinction notable entre celles qui mangeaient bio et celles qui avaient conservé leurs habitudes alimentaires. Le risque n'était réduit que pour le lymphome non hodgkinien. En attendant des résultats plus fiables, retenez qu'un test sanguin universel pourrait dépister le cancer.

Des résultats à prendre avec précaution

Si cette enquête est importante, elle n'établit pas de manière assurée le lien entre les cancers et les pesticides présents dans les aliments. Son rôle consiste surtout à sensibiliser les autorités compétentes et les autres chercheurs sur ce risque potentiel. De ce fait, d'autres études plus poussées doivent être réalisées avant de statuer définitivement. Si les autres chercheurs avouent que ces résultats sont intéressants, ils ne sont pourtant pas suffisants. Cette corrélation peut être due à d'autres facteurs extérieurs et on ne peut pas parler de causalité. Des résultats significatifs doivent être déduits d'études plus importantes avec des personnes suivies plus longtemps. Pour l'heure, le principe de précaution incite à la consommation d'aliments issus de l'agriculture biologique. L'amélioration de certains facteurs est aussi souhaitable : diète, activité physique, poids… Pour connaître les produits bio en détail, voici les différents labels. Bien que les fruits et les légumes provenant d'une culture respectueuse de l'environnement soient plus chers, il ne faut pas hésiter à en consommer.