Le 1er juillet apporte son lot de changements : sécurité routière, allocations familiales, aliments allergènes, tiers payant… Tour d’horizon des principaux bouleversements.
Allocations familiales, ACS... les réformes sociales
Au niveau des allocations familiales, les revenus sont désormais pris en compte dans le calcul des montants. Le gouvernement qualifie cette mesure de "justice sociale", tandis que ses opposants parlent d'atteinte à la politique familiale.
Les indemnités de l'assurance-chômage seront revalorisées de 0,3%. Cette hausse concerne, entre autres, l'allocation minimale. Quant au tiers payant, il s'appliquera dorénavant aux bénéficiaires de l'ACS (Aide à la Complémentaire Santé).
Sécurité routière : du nouveau côté oreillettes et taux d'alcoolémie
Les usagers de la route devront faire encore faire preuve de davantage de prudence. Le taux d'alcoolémie toléré est en effet passé de 0,5 g/l à 0,2 g/l, pour les nouveaux conducteurs. Les contrevenants seront sanctionnés d'un retrait de 6 points sur leur permis de conduire et d'une amende de 135 euros.
Que ce soit en voiture ou sur une moto, les oreillettes, comprenant les kits mains libres et les casques audio, sont désormais interdites. Les communications doivent passer par les haut-parleurs des voitures ou par les casques spécifiques, pour les deux roues. Le coût de l'infraction s'élève à 135 euros, assorti d’un retrait de 3 points sur le permis. Nous en parlions ici il y a peu.
Restauration : obligation d'évoquer les aliments allergènes
Dorénavant, les restaurateurs sont dans l'obligation de communiquer la liste des substances allergènes présentes dans leurs denrées alimentaires. Il en est de même dans les cantines et les établissements de restauration. Les responsables sont tenus de fournir un inventaire écrit des aliments présents dans leurs plats et pouvant provoquer des intolérances ou des allergies. Ce document doit être accessible aux clients à leur demande.