La montre intelligente d’Apple disposerait d’une application capable de mesurer le taux de sucre dans le sang au jour le jour, d’après une information du Wall Street Journal. Un dispositif spécialement destiné aux diabétiques.
Outre le fait de faire entrer Apple dans l’univers de la mode, l’Apple Watch marque surtout l’incursion de la firme dans le monde de la santé connectée – rendez-vous en avril. Et pour cause : la marque devrait accompagner son appareil de tout une armada de fonctionnalités à même de recueillir des données biométriques via le poignet de l’utilisateur ou par le biais d’autres appareils connectés avec l’Apple Watch. Une logique comparable à celle initiée par Apple avec l’application Santé "Health".
Suivre les diabétiques à distance
Via cette logique, la montre de la firme de Cupertino serait une alliée de choix pour les diabétiques, et ce sans qu’ils disposent pour autant d’un capteur mesurant leur glycémie. Une information du Wall Street Journal évoque ainsi une application tierce permettant de suivre le taux de sucre dans le sang quasiment en temps réel. Mis au point par DexCom, ce programme aurait d’ores et déjà été validé par l’organisme américain de contrôle des produits (Food and Drug Administration).
En pratique, l’application effectuerait un contrôle toutes les cinq minutes à l’aide d’une puce préalablement placée sous la peau. Résultat : des chiffres se présentant sur l’Apple Watch sous forme de graphiques. Pratique.
300 millions de personnes touchées par le diabète dans le monde
Pour l’heure, ni les montres ni les bracelets connectés n’ont intégré un tel dispositif de contrôle de la glycémie. Néanmoins, le Microsoft Band fut un temps pressenti pour initier un tel suivi dans le monde des bracelets connectés. Sans succès. Seules quelques firmes comme iHealth, spécialisée dans la santé connectée, proposent pour l’instant des appareils connectés : il s’agit de glucomètres intelligents. D’après l’OMS, 300 millions de personnes sont actuellement touchées par le diabète, qui pourrait devenir en 2030 la septième cause de décès dans le monde.