Vous avez aimé les vélos en libre-service, les voitures en libre-service, voici donc... les scooters en libre-service ! Implantée officiellement à Paris depuis le 21 juin dernier avec 150 véhicules, la société Cityscoot passe la seconde et lève 15 millions d'euros pour atteindre son objectif de 3000 scooters dans la capitale à l'horizon 2020.
Cityscoot : comment ça marche ?
Contrairement au Vélib' ou à l'Autolib', il n'y a pas d'abonnement pour les Cityscoot. Le tarif est calculé en fonction du trajet. La location est de 0,28€ la minute pour une utilisation occasionnelle. Pour des utilisateurs plus réguliers, deux packs sont disponibles : CityRider 100 donne droit à 100 minutes de trajet pour 25€ et CityRider 500 permet 500 minutes d'utilisation pour 100€. Tous les services se font via une application sur le smartphone : localisation, état de chargement du véhicule et réservation. Un code à 4 chiffres est ensuite délivré qui permet de déverrouiller le scooter. Nul besoin de s'inquiéter à propos de la recharge du scooter, il n'est disponible à la location que s'il est suffisamment chargé et vous pouvez le laisser sur toute place publique autorisée aux deux roues au sein de la zone Cityscoot. Cityscoot s'occupe ensuite de récupérer les scooters pour les recharger. En revanche, le service n'est disponible que de 7h à 23h. Les véhicules équivalent à des 50cm3 et sont électriques. Un casque est fourni, ainsi que des charlottes à usage unique. Le service est reservé aux personnes majeures et titulaires d'un permis B (si nées après 1987).
La start-up Cityscoot accélère
Créée en 2014 et après 7 mois d'expérimentation, Cityscoot ne couvre pour l'instant qu'un tiers de Paris intra-muros avec " seulement " 150 scooters à disposition, essentiellement dans le centre et l'ouest. Mais la start-up vient de réaliser une levée de fonds à hauteur de 15 millions d'euros auprès de deux family offices, LeasePlan, une société néerlandaise leader mondial de location longue durée de flotte de véhicules et un autre investisseur institutionnel dont le nom ne sera révélé qu'en septembre. Ce plan devrait permettre à Cityscoot d'améliorer son maillage et de porter sa flotte de véhicules à 1000 unités en 2017 et possiblement 3000 en 2020. Ce projet est largement soutenu par la mairie de Paris qui ne cache pas son ambition de désengorger la capitale des véhicules polluants et qui favorise le deux-roues électrique comme elle l'avait fait, dès 2009, en subventionnant à hauteur de 25% l'achat d'un cyclomoteur électrique d'une puissance équivalente à 50cm3.
Sources : FrenchWeb ; Itespresso