D'après les résultats d'une étude menée par un chercheur breton, le dragueur équipé d'une guitare aurait un pouvoir de séduction amplement supérieur par rapport à ses concurrents. À condition toutefois de savoir s'en servir…
Dans une étude publiée sur le site internet Psychology of Music et rapportée par le quotidien Ouest France ce mardi, un chercheur de l'Université de Bretagne-Sud, Nicolas Guéguen, est parvenu à démontrer que la guitare à six cordes n'est autre que l'instrument de drague par excellence. D'Elvis Presley à Jake Bugg, rares sont les rockers à ne pas avoir profité de cet atout fétiche pour séduire la gente féminine. Un outil imparable qui aurait d'ailleurs pu faire les beaux jours d'un Michel Blanc dans Les Bronzés font du ski, qui s'exclamait alors sans honte : "Oublie que t'as aucune chance, vas-y fonce, sur un malentendu ça peut marcher".
Pour mener à bien sa recherche, le chercheur breton - qui avait par le passé réalisé une étude sur le profil type de l'auto-stoppeur (à savoir une blonde habillée en rouge dont l'apparence a pour effet de réduire considérablement le temps d'attente) – a fait appel à un volontaire masculin. Mission du jeune homme, muni d'une guitare, d'un sac de sport ou d'aucun accessoire particulier : aborder 300 jeunes femmes pour obtenir leurs coordonnées.
52,2 % de chances de "conclure" en jouant du Francis Cabrel
Résultat : au cours de ses tentatives d'approche, le jeune homme est parvenu à obtenir quelque 31 numéros de téléphone quand il disposait de son instrument de musique, 14 sans accessoire et 9 avec son sac de sport. Attention toutefois, car le morceau que vous avez l'intention de jouer compte beaucoup, souligne Nicolas Guéguen à travers une autre étude également publiée dans Psychology of Music.
Ainsi, les chansons d'amour rencontrent sans surprise un succès considérable auprès des femmes, qui se montreraient à leur contact plus romantiques. Comme le détaille Ouest France, qui s'appuie sur l'étude du chercheur, un dragueur et sa guitare auraient 52,2 % de chances de "conclure" avec un Je l'aime à mourir de Francis Cabrel, contre 27,9 % pour L'heure du thé, de Vincent Delerm. De quoi en dissuader plus d'un de faire la cour en jouant du heavy metal lors du premier rendez-vous…
Sources : Ouest France, Psychology of Music, nicolas.gueguen.free.fr