Pas toujours facile de contrôler sa vie sur son écran, pourtant ce ne sont pas les recommandations qui manquent. Alors même si internet est un outil pour se forger un réseau professionnel, il peut aussi se retourner contre les étourdis et tout particulièrement les jeunes qui oublient de verrouiller leurs données. D’après une récente étude 1 jeune sur 10 se serait vu refuser un emploi à cause de son profil Facebook.
Au milieu des photos de profils, des tweets, des "likes" et des statuts, on est toujours un peu forcé de s’exposer sur Internet sans le vouloir. Alors même si internet peut rester utile pour se forger un réseau professionnel, il ne faut pas oublier qu’il reste un espace public.
Une faible sensibilisation à son e-réputation
Et c’est bien ce qui pourrait jouer en la défaveur d’un grand nombre de jeunes imprudents qui ont du mal à gérer leur profil. D’après une étude réalisée par On Device Reseach sur 6 000 jeunes de 16 à 34 ans venant de six pays développés (Royaume-Uni, Etats-Unis, Nigéria, Brésil et Chine), 10 % se sont vus refusés leurs emplois. Un profil mal géré peut donc mener rapidement un futur employeur devant des photos compromettantes, des "likes" pas très élogieux ou encore des statuts peu valorisants.
Les résultats montrent que ce sont en général les jeunes chinois et indiens qui semblent faire le moins attention à leur image sur le web. Pour l’agence qui a mené l’enquête, cela est en parti dû à un manque de sensibilisation auprès des adolescents sur les dangers des réseaux sociaux.
Un danger pour son avenir faiblement pris en compte
Pire encore, les jeunes ne seraient même pas alertés des dangers d’internet sur leur perspective professionnelle. Pour preuve, d'après ces résultats, les deux tiers des concernés ont déclaré que les réseaux sociaux n’étaient pas un danger pour leur vie professionnelle : lorsqu'on leur a demandé s’ils étaient prêts à renoncer aux réseaux sociaux si ceux-ci représentaient un risque pour leur carrière, 70 % ont répondu non.
Les aspirations des jeunes ne semblent donc pas se tourner vers le futur. Pour preuve : 70 % de ceux dont l’image étaient bien entretenue sur la toile déclaraient qu’ils le faisaient uniquement pour être bien vu de leur amis et non des employeurs.
Peu de jeunes semblent prendre conscience de l’impact d’internet sur la vie réelle. En un seul clic, beaucoup d’informations avec les seuls nom et prénom peuvent être révélés à un potentiel employeur. Même des faits passés et oubliés datant de ses frasques de jeunesse peuvent se retrouver sous les yeux d’un futur patron. Alors, passé comme présent, il faut veiller à bien surveiller ce que l’on dit et surtout à contrôler ses données personnelles en limitant au maximum l’accès à ce qui vous semble privé et contrevenant.
Sources : Huffington Post