Selon le quotidien gratuit Metro, les prix des transports parisiens augmenteront de 2,9% en janvier 2013.
Le syndicat des transports en Île de France (STIF) a voté mercredi 13 décembre une augmentation des tarifs des tickets de bus et des abonnements.
Le ticket de bus (valable aussi dans le métro) passe de 1,90 à 2 euros à l’unité et le carnet de 10 tickets passe de 12,70 à 13,30.
Le passe Navigo pour les zones 1-2 passe de 62,90 à 65,10, soit une hausse de 3,5%, mais le passe pour les zones 4 et 5 ne subit qu’une hausse de 1,42%, par souci de justice sociale.
Le ticket de métro, lui, reste à son niveau de 1,70 euro, encore dans un esprit de justice, selon les dires du président du STIF et du conseil régional, Jean-Paul Huchon.
Le syndicat en charge de la gestion du réseau de transports en commun franciliens, qui avait promis la création d’un passe Navigo à prix unique, a repoussé la mise en place de cette mesure pourtant annoncée fermement en novembre et suscitant une forte attente de la part des usagers les plus éloignés du centre de la capitale (qui paient plus cher que les usagers habitant à Paris intra-muros, alors qu’ils sont en moyenne moins payés).
L’expérience montre qu’en supprimant les zones, comme c’est déjà le cas le week-end (et les vacances scolaires pour les bénéficiaires de la carte Imagine R), les usagers du centre de Paris utilisent le réseau pour se rendre en banlieue lointaine, c’est donc une mesure qui porte ses fruits, mais le STIF a estimé qu’il fallait attendre d’avoir de nouvelles sources de financement pour pouvoir budgéter les 500 millions d’euros que coûterait cette mesure.
C’est donc une augmentation conséquente du coût des transports qui attend les usagers à la rentrée de janvier. Le STIF met en avant l’ouverture de nouvelles stations, comme celle de la mairie de Montrouge, qui viendra prolonger la ligne 4 au sud d’ici quelques mois, ainsi que la rénovation du réseau comme des trains (nouveaux RER, nouvelles rames sur les lignes 14 et 9, ligne de métro 1 complètement automatisée), pour justifier le besoin d’augmenter ainsi la participation des usagers au financement de ce service.