Le 26 janvier 2017, L’Argus a publié le prix de revient kilométrique de 1 500 véhicules utilisés par les Français. Ce document permet aux conducteurs de connaître les frais réels générés par leur véhicule.
Disponible dans les kiosques jusqu’au jeudi 16 février 2017, le calcul du prix de revient kilométrique (PRK) renseigne les conducteurs sur les frais cachés liés à leur voiture. Ce document évalue le coût global de 1 500 voitures de toutes marques, et ce, pour les 5 prochaines années.
Les paramètres pris en compte
Pour calculer le PRK de chaque véhicule, les experts de L’Argus ont pris en compte de nombreux paramètres liés à son achat, son fonctionnement et sa détention. Les coûts liés à l’achat comprennent le prix catalogue du constructeur additionné du bonus/malus et des frais à régler pour l’obtention de la carte grise. Pour le financement, le calcul est basé sur un crédit de 15 000 euros à 2,8% à rembourser sur 36 mois. Pour l’assurance, les experts ont basé leur calcul sur une garantie tous risques avec un bonus de 50%. Ils ont également considéré la valeur résiduelle du véhicule sur 5 ans et les frais nécessaires pour l’entretien courant. Enfin, la consommation de carburant annoncée par les constructeurs a été majorée de 15% pour correspondre à la réalité.
Moins chères et moins coûteuses
Cette édition 2017 du PRK de L’Argus couronne le constructeur low cost Dacia pour ses voitures qui apparemment sont les moins chères à l’usage. La Dacia Sandero Tce 90 Ambiance arrive sur la plus haute marche du podium avec un coût global de 47 centimes d’euros au kilomètre. Le trio de tête est complété par la Dacia Logan MCV 1,5L dCi 75 ch et la Suzuki Celerio 1.0 Avantage. En revanche, la BMW 535iA xDrive Gran Turismo, qui est l’une des plus chères du classement, est aussi la plus coûteuse à l’usage avec un PRK de 5,02 euros au kilomètre. D’après les experts, cette tendance s’observe sur les voitures les plus chères en raison d’une perte de valeur très importante au cours de la première année d’utilisation.
La motorisation fonction de l’utilisation
D’après les experts de L’Argus, les véhicules diesel ne sont pas plus intéressants que ceux à essence pour les conducteurs qui parcourent moins de 20 000 km par an. En effet, les moteurs à essence de dernière génération gagnent en sobriété et sont moins énergivores que leurs aînés. En revanche, les véhicules qui carburent au gasoil sont plus indiqués pour ceux qui dépassent 25 000 km par an. De leur côté, les hybrides reviennent moins cher que les véhicules à essence ou diesel pour une utilisation en ville. C’est le cas notamment de la Toyota Yaris et de sa grande sœur Auris.