L’insomnie est un problème auquel tout le monde peut être confronté. Le New York Magazine a publié un article regroupant 20 études sur le sommeil. Or, selon certains spécialistes, pour retrouver un sommeil réparateur, mieux vaudrait tout simplement raccourcir ses nuits.
Un paradoxe intéressant a été souligné dans le New York Magazine : pour mieux dormir, il est préférable de réduire ses heures de sommeil. Selon une théorie de la thérapie comportementale et cognitive (TCC), cette contradiction a pour but de conditionner de façon à ce qu’il associe le lit à la phase du sommeil. Il sera ainsi plus facile de s’endormir.
Comment fonctionne cette technique ?
D’après l’article du New York Magazine, pour mieux dormir, il est conseillé de ne pas se coucher directement, mais plutôt d’attendre quelques heures. En réduisant ses heures de sommeil à des horaires spécifiques, il est possible de conditionner le cerveau à chercher le sommeil à certains moments clés. Ainsi, si vous dormez entre 5 et 6 heures tous les jours alors que vous vous réveillez à 6h30 du matin, commencez par vous coucher à une heure du matin. Si vous remarquez que vous vous endormez plus rapidement, rallongez votre temps de sommeil d’une quinzaine de minutes. De cette manière, vous arriverez facilement à 7 ou 8 heures de sommeil.
Les inconvénients de cette technique
D’après la thérapie comportementale et cognitive, le but de la réduction du temps de sommeil pour combattre l’insomnie est de persuader le cerveau d’assimiler le lit au sommeil lui-même. Ainsi, rester éveillé des heures en étant allongé gâcherait vos chances de vous endormir. Il en va de même si vous décidez de travailler au lit. Ces deux actions conditionneraient le cerveau à prendre le lit pour un lieu de réflexion ou de travail au lieu d’une zone de repos.