Une étude parue dans la revue American Anthropologist contredit la croyance selon laquelle le baiser serait une pratique universelle. Des scientifiques du Nevada et de l’Indiana ont méthodiquement analysé la conception du baiser romantico-sexuel dans le monde.
Ces chercheurs américains affirment que seules 77 sociétés sur les 168 étudiées utilisent intentionnellement le baiser dans un contexte sexuel et/ou romantique, soit un peu plus de la moitié. Cette enquête a été réalisée sur un échantillon représentatif de toutes les cultures du monde, notamment des sociétés vivant en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique, aux Caraïbes, en Océanie et au Moyen-Orient.
Cette analyse révèle l’existence d’un lien entre la stratification de la société et la fréquence des baisers. Plus la société civile détient un schéma d’organisation sociale, politique et économique précis, plus les habitants ont tendance à s’embrasser. Toutefois, les chercheurs n’ont pu trouver aucune explication à ce constat.
Aussi : nous partageons des millions de bactéries en nous embrassant
Parue le 6 juillet dans la revue American Anthropologist, cette étude remet en cause une recherche de 2013 basée sur l’ethnocentrisme occidental avançant que le baiser serait universel, puisqu’il est présent dans 90% des cultures.