La BPI, fer de lance de la candidature de François Hollande, devrait ouvrir ses portes dès janvier 2013, après vote du Parlement. Cette initiative a pour but de soutenir les jeunes entrepreneurs et faciliter l'investissement dans les secteurs d'avenir.
Prenant modèle sur le succès du projet Mittelstand en Allemagne et l'excédent budgétaire qui en résulte, la France pourra bientôt bénéficier d'une Banque publique d'investissement (BPI) afin d'investir dans les PME et les ETI. Une manière aussi de booster leur croissance, leur compétitivité et même de créer des emplois.
Une banque qui accompagne les PME
Cette banque, au capital de 42 milliards d'euros, sera uniquement tournée vers les PME et plus particulièrement vers les secteurs stratégiques et compétitifs comme la transition d'énergie, le numérique ou l'économie sociale. Le ministre de l'économie Pierre Moscovici précise qu'il ne s'agit pas d'un "outil défensif" mais bien d'un "outil offensif". En d'autres termes, il ne s'agira pas de sauver les entreprises en difficulté mais d'accompagner les PME qui souhaitent se développer, innover et s'internationaliser.
La BPI
La BPI est en réalité le regroupement de 3 établissements financiers : Oséo, la Caisse des dépôts Entreprises et le Fonds stratégique d'investissement. Jean-Pierre Jouyet, actuellement numéro un de la Caisse des dépôts, en sera le président, tandis que Nicolas Dufourcq, actuellement numéro deux de Capgemini, en sera le directeur général. La banque fonctionnera de façon décentralisée avec un bureau dans chaque région afin d'être au plus proche des entreprises.