Une proposition de loi examinée en commission par l’Assemblée Nationale suggère la création d’un statut légal pour les beaux-parents.
Alors que les beaux-parents, présents dans près de 720 000 familles, ne sont actuellement pas reconnus par la loi, une proposition de loi vise à changer la donne pour leur accorder un statut légal. En effet, les beaux-parents n’ont pour l’instant aucun droit, ni devoir envers l’enfant de leur conjoint, et à ce titre il leur est impossible d’accomplir certains actes de la vie quotidienne sans autorisation spécifique du parent. Le point sur ce que propose le texte, actuellement examiné par l’Assemblée Nationale.
Un "mandat d’éducation quotidienne"
Le texte, loin de proposer un statut "rigide" des beaux-parents, favorise la mise en place d’un "mandat d’éducation quotidienne". Ce dernier devrait leur permettre de jouer le rôle d’un parent dans certaines situations du quotidien, à condition qu’il y ait un accord préalable avec les deux parents de l’enfant.
Ainsi, le beau-parent pourrait être en mesure d’effectuer des démarches qui lui sont pour l’instant inaccessibles, comme emmener l’enfant se faire vacciner, justifier ses absences à l’école ou encore l’inscrire à la cantine.
L’Assemblée Nationale devrait se prononcer sur cette proposition de loi lors des séances publiques du 19 et 20 mai.
Sources : 20 Minutes, Le Figaro, Assemblée Nationale