Passer un séjour sur la lune, ce sera bientôt possible ! D’anciens hauts responsables de la NASA, à la tête d’une nouvelle entreprise, devraient proposer un vol privé pour deux sur la Lune moyennant 1,4 milliard de dollars.
Selon un article paru dans le Wall Street Journal le lundi 6 juin, les dirigeants de la compagnie Golden Spike attendent le feu vert du gouvernement américain pour le premier voyage spatial privé sur la Lune.
En collaboration avec l’entreprise Moon Express, Alain Stern, ex-cadre de la NASA, et Gerry Griffin, responsable de la mission Apollo 17, ambitionnent de se lancer dans l’exploitation commerciale de la Lune. Ces anciens aventuriers de l’espace souhaitent envoyer du matériel scientifique dans la seconde moitié de 2017. D’après Alain Stern, le premier voyage serait prévu avant la fin de la décennie et 15 à 20 lancements pourraient être programmés en 10 ans. Le PDG et fondateur Bob Richards estime que l’Homme devra coloniser la Lune pour y récupérer des ressources qui se raréfient sur Terre.
Le début des voyages privés dans l’espace
En promulguant le “Space Act”, la loi permettant aux compagnies américaines d’exploiter les ressources de l'espace, le président Barack Obama a ouvert la voie à l’exploitation commerciale de la Lune. Cette reconnaissance officielle deviendrait la base légale des projets privés dans l’espace comme l'extraction de ressources lunaires, l'exploitation minière d'astéroïdes et le premier vol inhabité vers Mars.
De nombreuses entreprises privées dirigées par des milliardaires passionnés par les étoiles sont en lice pour l'exploitation de ressources, pour l'envoi de matériel ou d'hommes dans l'espace et le tourisme spatial. Moon Express figure parmi les 16 qui concourent au Google Lunar X, compétition internationale parrainée par Google. La première entreprise privée qui enverra un véhicule sur la Lune, le fera rouler sur 500 mètres et transmettra des images haute définition vers la Terre empochera 20 millions de dollars (18 millions d'euros). Ce prix équivaut aux budgets consacrés par des pays à des missions robotiques scientifiques lunaires.
Sources : huffingtonpost, lemonde, lefigaro