Une société américaine installée en Virginie travaille actuellement à la mise au point d’un pistolet radar capable de détecter l’envoi d’un SMS en temps réel. De quoi faire réfléchir plus d’un conducteur insouciant…
Des radars à même de prendre sur le vif les vilains conducteurs envoyant des SMS au volant ? Si une telle technologie n’arrivera certainement pas dans nos contrées dès demain, il n’est pas impossible que le gouvernement opte un jour pour un tel équipement. Aux États-Unis, la société américaine ComSonics aurait quoi qu’il en soit déjà réussi à développer un outil capable de repérer les contrevenants au code de la route. Comme le met en évidence le journal local The Virginian-Pilot, le niveau et la longueur d’émission d’ondes change selon qu’il s’agit d’un appel téléphonique ou d’un SMS en cours d’envoi. Il est donc possible d’identifier avec certitude l’envoi d’un texto.
Pour l’heure, la technologie n’a pas encore fait l’objet d’une commercialisation, mais il est probable qu’elle intéresse les États américains voire même la Sécurité routière française. D’ailleurs, un sondage réalisé par l’observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) avait révélé fin 2013 qu’un tiers des conducteurs hexagonaux de moins de 25 ans ont l’habitude d’écrire des SMS au volant, et que deux tiers les consultent dans les mêmes conditions. Pour lutter contre ce phénomène, et plus précisément afin d’empêcher l’envoi de textos dès lors que le véhicule est en mouvement, une application a été lancée. Son nom : DriveMode. Rappelons que le fait de composer un texto au volant multiplie le risque d'accident par 23.
Un développement pas tout à fait finalisé
Reste qu’à l’heure d’aujourd’hui, le dispositif pensé par la société ComSonics n’est pas encore capable de différencier avec certitude le conducteur du passager avant ou arrière, qui est autorisé pour sa part à envoyer librement et en toute légalité des SMS en cours de route. Et d’autre part, l’entreprise finalise une discussion avec des autorités juridiques, qui souhaitent avoir la certitude que le contenu des SMS envoyés ne peut pas être rendu lisible. Affaire à suivre…
Sources : pilotonline.com, radins