D’après le classement établi par le World Happiness Report 2017, les pays scandinaves seraient les plus heureux du monde. La Norvège est en tête devant le Danemark et l’Islande. Pour sa part, la France arrive à la 31e place.
Initié en 2012 par les Nations Unies, le programme World Happiness établit chaque année le classement des pays les plus heureux. Pour Jeffrey Sachs, directeur du Réseau des solutions pour le développement durable (SDSN), l’objectif est de fournir aux gouvernements, à la société civile et au monde des affaires des outils pour optimiser le bien-être de leurs concitoyens.
Six critères de base
Les 155 pays sélectionnés ont été évalués sur la base de six critères : l’espérance de vie en bonne santé, la générosité, la liberté, les aides sociales, la corruption dans le monde des affaires et au gouvernement et le PIB par habitant. D’après les explications de Jeffrey Sachs, le bonheur résulte d’un parfait équilibre entre la prospérité, la confiance envers les dirigeants et le capital social. Les pays les plus heureux seraient également ceux où les inégalités sont faibles.
Les pays scandinaves en tête
D’après le classement, cinq pays scandinaves figurent parmi les 10 pays les plus heureux avec la Finlande à la 5e place et la Suède en 10e position. Le Top 10 est complété par la Suisse (4e), les Pays-Bas (6e), le Canada (7e), la Nouvelle-Zélande (8e) et l’Australie (9e). De leur côté, les États-Unis arrivent à la 14e place, l’Allemagne à la 16e place et le Royaume-Uni à la 19e place. Par rapport à 2007, les États-Unis ont perdu 11 places. D’après Jeffrey Sachs, les mesures économiques adoptées par l’administration Trump risquent d’avoir des répercussions négatives au cours des prochaines années.
L’Afrique subsaharienne à la traine
D’après le classement, de nombreux pays d’Afrique subsaharienne à l’instar du Togo, du Soudan du Sud, du Libéria, du Rwanda et du Burundi figurent parmi les moins heureux du monde. D’ailleurs, c’est la République centrafricaine qui est classée dernière. Les pays en proie à des guerres civiles comme la Syrie et le Yémen font aussi - logiquement- partie des derniers du classement.