Après les épreuves du bac, c’est au tour de 835 000 élèves de troisième de s’atteler aux épreuves du brevet des collèges, jeudi 25 juin et vendredi 26 juin. Mais le syndicat d’enseignants Snalc a récemment appelé les enseignants à ne pas participer à l’examen. Objectif : protester contre la réforme des collèges prévue pour la rentrée 2016.
Si vous vous apprêtez à plancher pour le brevet et redoutez la mobilisation des académies, voici quelques détails.
Une mobilisation hésitante
Bien que le président national du Snalc, François Portzer, souligne que son syndicat verra le SNES-FSU à Lille et Reims, et SUD à Montpellier adopter la même trajectoire, il est encore difficile de présager de la mobilisation. En pratique, le syndicat désire essentiellement gêner la correction du brevet, qui nécessite des enseignants qualifiés et ne peut-être confiée à n’importe quel personnel.
Le ministre de l’éducation nationale n’a quant à lui pas fourni de chiffres, et s’est contenté d’affirmer que toutes les dispositions avaient été prises pour que l’examen ait lieu dans les bonnes conditions. Et de rappeler que d’autres correcteurs seront disponibles si nécessaire.
Les académies concernées sur le qui-vive
Du côté de l’académie de Lille, des dispositions ont été prises de façon à ce que les perturbations ne soient que marginales. Ainsi, celle-ci a fait appel à plus de personnes pour surveiller les épreuves, afin de compenser les éventuelles absences. Mais il faudra toutefois attendre les premières épreuves pour observer l’ampleur de la mobilisation. Ce qui permettra dès lors de contacter de manière plus ciblée les remplaçants en question. Aucune information concrète n’a cependant été divulguée concernant la tenue des corrections.
S’agissant de l’académie de Reims, les centres d’examen disposeront également de davantage de personnels de surveillance. Mais rien ne laisse pour l’heure augurer une importante perturbation.