Selon une étude rapportée par le New York Times, travailler dans un endroit aussi bruyant qu'un café, dans le brouhaha perpétré par les nombreux clients, serait particulièrement bénéfique pour la créativité. De quoi peut-être permettre d'expliquer pourquoi beaucoup ont l'habitude de se rendre dans un Starbucks Coffee pour besogner.
Et si passer son temps à travailler dans les cafés permettait de booster sa créativité ? C'est en tout cas ce que vient de conclure une étude repérée par le New York Times, en s'appuyant sur les résultats publiés dans la revue The Journal of Consumer Research.
Modalités de l'expérience
Pour en arriver à une telle conclusion, des chercheurs américains de l'université de l'Illinois ont réalisé une série d'expériences évaluant les incidences du bruit sur la pensée créative. Ainsi, des étudiants en marketing ont été amenés à réfléchir et à développer de nouveaux produits, alors qu'ils étaient exposés à différents bruits de fond. Or, les résultats de l'expérience montrent qu'un bruit ambiant correspondant environ à 70 décibels – soit le volume sonore que l'on enregistre généralement dans un café ou dans un salon où la télévision reste allumée – provoque une performance nettement supérieure à celle réalisée dans un espace où le bruit est moindre (50 décibels).
Appliquer cette méthode pour améliorer sa créativité
Suite à cette découverte, le site américain Coffivity s'est basé sur l'étude pour mettre à disposition des sons d'ambiance gratuits. Reste néanmoins, comme le souligne les chercheurs, que ce mécanisme ne fonctionne pas dans tous les cas de figure. Ainsi, certaines tâches créatives – comme par exemple corriger un devoir ou effectuer sa déclaration d'impôts – nécessitent du silence pour être accomplies correctement.
À noter que de nouvelles méthodes sont apparues ces dernières années pour développer sa créativité. Dans certains cas, il suffit par exemple de cultiver le sarcasme en entreprise, de se lever tôt, de prendre une douche ou encore de rêvasser un peu.
Sources : well.blogs.nytimes, jstor, coffivity