Si chaque cas de cancer de l’ovaire est unique, les activités sportives auraient une influence sur son développement. En effet, une étude réalisée à New York et publiée dans Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention met en relation la sédentarité et le risque de développer la maladie.
Une seconde étude parue dans le British Journal of Cancer tend à confirmer les résultats de la première recherche. Elle va même plus loin en pronostiquant des risques de décès plus élevés chez les femmes sédentaires.
Les activités sportives et le cancer de l’ovaire
Les auteurs de l’étude new-yorkaise ont examiné les dossiers de 8 300 patientes atteintes du cancer de l’ovaire et de 12 600 femmes saines. Les résultats de ces recherches révèlent que le risque de cancer de l’ovaire augmente de 34% chez les femmes inactives. Ces résultats ont été observés aussi bien chez les femmes normales que celles présentant un problème de surpoids.
La seconde étude réalisée sur 6 800 malades du cancer de l’ovaire est arrivée à la même conclusion. Elle révèle également que les femmes inactives au cours des années précédant le diagnostic présentent des risques de décès plus élevés que les sportives.
Les effets des activités sportives sur les autres types de cancer
Si ces deux études concernent uniquement le cancer ovarien, d’autres recherches prouvent également les bienfaits des activités sportives sur les autres types de cancer. Ainsi, les résultats d’une étude publiée dans Breast Cancer Survivors Report en 2014 démontrent une diminution du risque de cancer du sein chez les plus sportives de 23% avant la ménopause et de 30% à la ménopause. En outre, une autre étude réalisée sur 121 700 infirmières révèle une diminution de 20 à 50% du risque de décès ou de récidive du cancer du sein chez celles marchant 3 à 5 heures par semaine.