Tout le monde le sait : il faut se méfier des coups de soleil. À quelques semaines des vacances d'été, une étude en fait une nouvelle fois la démonstration. Celle-ci souligne notamment que les coups de soleil pris au cours de l'enfance accentuent considérablement le risque de cancer une fois à l'âge adulte.
L'absolue nécessité de protéger ses enfants du soleil, c'est le principal enseignement mis en perspective par une étude dernièrement publiée dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention. Celle-ci vient en effet de démontrer que les coups de soleil survenus au cours de l'enfance multiplieraient, et ce sur des décennies, le risque de contracter un cancer de la peau.
À noter que pour en arriver à une telle conclusion, l'Université américaine de Brown ainsi que l'hôpital de Rhode Island ont réalisé une enquête s'appuyant sur les témoignages de 110 000 personnes. Pour ce faire, les chercheurs leur ont fait remplir une série de questions extrêmement précises à propos d'un certain nombre de facteurs tels que le nombre de grains de beauté, les réactions au soleil au cours de l'enfance et l'adolescence, la couleur des cheveux, les antécédents familiaux de mélanome ou encore l'utilisation de cabines à ultraviolets.
5 coups de soleil suffiraient
Résultat, le bilan met en évidence que 68 % des femmes ayant pris des coups de soleil avec formation de cloques auraient des risques d'avoir un carcinome, à savoir un cancer développé à partir d'un tissu épithélial. De même que 80 % d'entre elles pourraient un jour présenter un mélanome. Plus inquiétant encore, cinq coups de soleil suffiraient à augmenter ces risques.
Reste que le risque d'avoir un cancer de la peau varie en fonction des facteurs de risques environnementaux mais également individuels. Pour rappel, les personnes présentant le plus de risques sont celles s'exposant souvent au soleil et ayant beaucoup de grains de beauté. Un facteur de risque qui augmenterait considérablement, à en croire les statistiques, avec les personnes rousses.