Le site Allodocteurs.fr a communiqué, mercredi 25 mars, le décès d’une seconde femme des suites d’un cancer rare relatif à un implant mammaire. Un évènement qui intervient une semaine après que les autorités sanitaires aient sonné l’alarme au sujet des risques des prothèses mammaires.
Une deuxième femme est morte des suites d’un lymphome anaplasique à grandes cellules, un cas de cancer rarissime lié à un implant mammaire. À l’origine de l’information, le site Allodocteurs.fr a aussi évoqué qu’un dix-neuvième cas de cette maladie avait récemment été relevé. Rappelons que le premier cas mortel de lymphome anaplasique à grandes cellules avait eu lieu en 2011. La femme concernée avait reçu un implant de la marque Poly Implant Prothèse (PIP). Cette fois, une autre marque est concernée.
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Un phénomène grave à prendre au sérieux
Pour les spécialistes, un tel phénomène ne peut être ignoré ou tenu pour exceptionnel. Sur les sites de victimes de prothèses, les femmes porteuses font de plus en plus part de leurs inquiétudes.
À noter qu’un avis d’experts découlant d’une réunion organisée début mars par l’Institut national du cancer et rapporté le 17 mars par Le Parisien souligne que 17 nouveaux cas, en ne prenant compte que les porteuses d’implants mammaires, ont été communiqués à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Sources : allodocteurs, 20minutes