La vitamine D permettrait de prévenir de nombreuses maladies dont le cancer du sein. Elle aiderait également les femmes déjà atteintes à lutter contre leur tumeur.
Des propriétés anticancéreuses
Peu présente dans l’alimentation, la vitamine D est synthétisée par la peau sous l’action du soleil. Pour cette raison, il est important de s’exposer au soleil au moins un quart d’heure chaque jour pour faire le plein de cette précieuse vitamine. Bonne pour les os et le cœur, elle ferait également office de remède miracle contre le cancer du sein. Lors de son assimilation, la vitamine D est en effet modifiée par le foie, par les reins ou des tissus périphériques comme les seins. Or, au niveau moléculaire, la vitamine D active une protéine qui bloque le développement des cellules cancéreuses et limite la croissance de la tumeur.
Des carences fatales
Une étude réalisée en Arabie Saoudite a montré que le risque de cancer du sein était six fois plus élevé chez les femmes dont le taux de vitamine D était faible. Dans ce pays, les carences sont liées à la pigmentation de la peau ainsi qu’aux restrictions vestimentaires culturelles limitant l’exposition aux UV. Les pays les plus touchés par le cancer du sein sont également ceux de l’Hémisphère Nord qui ont moins d’heures d’ensoleillement. À l’inverse, les régions des États-Unis qui reçoivent le plus d’UVB sont celles dont le taux de décès par cancer est le plus bas.
Des essais cliniques concluants ?
Jean-Claude Souberbielle, spécialiste de la vitamine D à l’hôpital Necker, précise cependant que "seules des études indirectes menées sur des femmes traitées pour ostéoporose avec la vitamine D et du calcium révèlent un effet positif." Pour en avoir le cœur net, une étude américaine nommée VITAL cherche actuellement à vérifier directement les effets de la vitamine D sur le cancer du sein, le plus meurtrier pour les femmes dans le monde. Pas besoin d’attendre les résultats pour surveiller vos apports de vitamine D et mettre toutes les chances de votre côté.