Les prix à la pompe sont tombés à leur plus bas niveau depuis 2008. Le gazole est ainsi descendu à 1,10 euro le litre en moyenne, et le sans plomb 95 à 1,40 euro. Un phénomène rendu possible par la baisse considérable du prix du pétrole sur les marchés internationaux.
Le prix du baril de pétrole s’est effondré de moitié, en l’espace d’un an. Une situation pour le moins favorable à la baisse des tarifs à la pompe, épaulée par une demande en berne dans les pays émergents tels que la Chine - principal importateur mondial de pétrole brut. Le phénomène de recul des prix s’explique aussi par la concurrence du pétrole de schiste américain, qui inonde toujours plus le marché. C’est dans ce contexte que l’Arabie Saoudite a préféré maintenir ses parts en dépassant les quotas de production établis. De fait, cette profusion de pétrole sur le marché a entraîné la chute des prix en juillet, et le baril est passé de 60 à 50 dollars.
Désormais, l’excédent de baril correspond à 2 à 3 millions d’unités quotidiennes, soit l’équivalent d’une fois et demie la consommation de la France. D’autre part, les observateurs et les marchés s’attendent au retour imminent de l’Iran, maintenant que le pays n’est plus soumis aux sanctions internationales. C’est pourquoi les automobilistes devraient encore avoir de beaux jours devant eux, avec un prix du pétrole au plus bas. Les experts estiment que les cours ne devraient d'ailleurs pas remonter de prochainement, et s’attendent pour certains à un prix du baril passant sous la barre des 40 dollars. Affaire à suivre.
Sources : caradisiac, franceinfo