D'après des relevés officiels mis en évidence lundi par le ministère de l'Écologie et de l'Énergie, les doutes concernant la production de pétrole en Irak se sont distendus. Ce qui a eu un effet positif sur les prix à la pompe.
En fin de semaine dernière, les prix des carburants ont légèrement diminué. C'est en tout cas ce qu'a signalé le ministère de l'Écologie et de l'Énergie, lundi.
Le gazole en recul de 0,82 centime par litre
Le gazole, carburant préféré pour 80 % des Français, coûtait en moyenne 1,3173 euro il y a quelques jours – c'est 0,82 centime de moins que la semaine passée, selon les derniers relevés hebdomadaires. Pour sa part, le litre d'essence sans plomb 95, deuxième carburant le plus répandu dans l'Hexagone, a baissé de 0,52 centime pour atteindre 1,5437, contre 1,5489 lors de la semaine du 27 juin – plus haut seuil depuis juillet 2013.
Enfin, l'essence sans plomb 98 plafonnait à 1,6036 euro, contre 1,6064 euro le 27 juin, également plus haut niveau depuis juillet 2013.
Les investisseurs encore frileux
À noter que les cours du brut avaient fortement augmenté, début juin, à l'issue de l'offensive d'insurgés sunnites en Irak, deuxième plus important producteur derrière l'Arabie Saoudite. Un phénomène qui avait entraîné la flambée des prix à la pompe. Néanmoins, les combats n'ont pas atteint le sud du pays depuis le début de l'offensive, zones où sont basées les infrastructures pétrolières.
Cependant, compte tenu de l'enlisement de la situation en Irak, susceptible de faire exploser le cours à la moindre attaque, les investisseurs se montrent encore prudents.
Sources : leparisien, lest-eclair