L’Association Santé Environnement France (ASEF) s’est récemment penchée sur les effets du réchauffement climatique sur la santé. L’occasion de rappeler, à quelques semaines de la COP21, que l’évolution du climat supposera prochainement, outre sécheresses et tempêtes, la recrudescence des maladies infectieuses.
Un rapport récemment publié par l’ASEF affirme que le réchauffement climatique actuellement en cours provoquera sans aucun doute très prochainement de nombreux problèmes de santé. Amené à prendre la parole sur la question, le professeur Jean-François Toussaint, du Haut conseil de la Santé publique, souligne notamment que des pathologies relatives au climat apparaissent d’ores et déjà sous nos latitudes. C’est le cas de la dengue ou encore du chikungunya. Or, il serait selon lui impératif de bien étudier ces nouveaux enjeux de santé pour à l’avenir être en mesure d’anticiper plus efficacement les nouvelles épidémies et autres virus. Et de mettre en évidence que le moustique tigre gagne tous les ans un peu plus de terrain, remontant chaque fois de plusieurs départements. Tandis que la zone de la mer Baltique recenserait quant à elle toujours plus de cas de dysenterie.
Une liste en permanente évolution
À noter qu’une liste non-exhaustive de maladies infectieuses dites virulentes et graves ne cesse d’être modifiée par le Haut conseil de la Santé publique. Cette dernière intègre notamment des pathologies telles que le virus de la fièvre West Nile, la leishmaniose, la borrielose de Lyme et le paludisme.