Dans la majorité des cas, une expérience professionnelle est exigée dans le profil du candidat recherché pour un poste donné. De ce fait, il est souvent requis de commencer à plonger dans le monde professionnel dès l’âge de 14 ans. Cette disposition est tout à fait autorisée par la loi. Néanmoins, le travail d’un mineur est régi par des règles différentes. Contrairement aux adultes, ces derniers doivent être ménagés en raison de leur parcours scolaire en parallèle.
Entre 14 et 17 ans, les ados doivent se pencher sérieusement sur leur étude. Toutefois, certains se lancent tôt dans le milieu du travail. Cette activité professionnelle est souvent exercée durant les vacances scolaires. Il arrive également que le travail soit exercé dans le cadre d’un stage ou d’un enseignement alterné. Dans tous les cas, les mineurs bénéficient de certaines règles pour les protéger. Décryptage.
La durée de travail
La législation du travail des mineurs est un peu différente. En effet, légalement, un mineur ne doit pas travailler plus de 35 heures par semaine. Cela se résume à 7 heures de travail pour les jeunes âgés de 14 à 15 ans et 8 heures pour les 16 à 17 ans. Dans tous les cas, cette durée de travail, que ce soit journalière ou hebdomadaire, doit rester inférieure à celles des employés adultes travaillant au sein de l’entreprise. Aussi, le jeune employé est libre de suivre parallèlement ses cours durant les journées de travail, cela étant compté comme des heures travaillées effectives. Néanmoins, certaines dérogations sont envisageables suivant certaines situations. Ainsi, sur les chantiers de travaux publics ou de bâtiment, une dérogation d’une heure par jour et de 5 heures par semaine peut être accordée. Elles sont comptées comme heures supplémentaires et ne sont validées que par l’inspecteur du travail.
Les repos journaliers et hebdomadaires
Comme toute personne active, les mineurs qui travail ou qui en stage professionnel ont besoin d’un temps de repos. Ce dernier s’élève à 12 heures consécutives par jour pour les jeunes âgés de 16 à 17 ans. Pour ceux dont l’âge est inférieur à 16 ans, le repos journalier doit atteindre les 14 heures par jour. Par ailleurs, cette dernière tranche d’âge ne peut exercer de travail professionnel que durant la période des vacances spécifiquement. En outre, les mineurs au travail doivent bénéficier de deux jours consécutifs de repos hebdomadaire. Néanmoins, une dérogation est également applicable à cette condition, mais uniquement pour certaines activités.
Temps de pause et jour férié
D’une façon générale, un jeune travailleur de moins de 17 ans ne peut se permettre de travailler plus de 4 heures et demie sans arrêt par jour. En effet, au bout d’une telle durée, le salarié doit impérativement prendre une pause d’au moins 30 minutes consécutives pour souffler. Les facteurs de risques au burn-out des ados sont à éviter. Autrement, le travail pendant les jours fériés et le dimanche est proscrit. Encore une fois, des exceptions sont applicables dans des secteurs spécifiques, notamment l’hôtellerie, la restauration, les traiteurs et autres.