D'après les chiffres tout juste diffusés par l'Insee à l'occasion de la conférence de presse de lancement de l'enquête de recensement de la population 2014, la France abritait un total de 66 millions d'habitants, en France métropolitaine et au sein des départements d'outre-mer, le 1er janvier 2014.
66 millions, c'est le nombre de français qui vivait en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer au 1er janvier 2014. C'est 280 000 personnes de plus que l'an passé, soit une augmentation de + 0,4 %. Il s'agit néanmoins de la croissance la plus faible enregistrée depuis l'an 2000, comme l'a souligné aujourd'hui l'Insee à travers son bilan démographique.
L'an passé, déjà, la croissance de la population était ralentie, mais ce phénomène s'est accéléré en 2013 sous l'influence du recul de la fécondité. Hors Mayotte, le taux de fécondité s'est ainsi replié à 1,99 enfant par femme contre 2,01 en 2012 et 2,03 en 2010, année au cours de laquelle les naissances étaient au plus haut.
Moins de naissances et davantage de décès
Même si la croissance démographique française est plus importante que la moyenne de l'Union européenne, l'unité des études démographiques et sociales de l'Insee estime que le résultat est le plus bas observé depuis l'an 2000. Ce ralentissement est globalement induit par le léger repli du nombre d'enfants par femme en 2013, doublé d'une augmentation du nombre de décès, et ce en dépit des progrès de l'espérance de vie.
À noter que la croissance de la population est principalement relative à l'effet du "solde naturel", à savoir l'excédent des naissances (810 000) sur les décès (572 000). Il n'empêche que cet excédent (238 000) est le moins important observé depuis 2003, l'année de la canicule.
Enfin, le "solde migratoire", c'est-à-dire l'excédent d'entrées en comparaison aux sorties du territoire, a moins participé qu'à l'accoutumée à l'augmentation de la population. L'espérance de vie a quant à elle atteint 85 ans pour les femmes et 78,7 ans pour les hommes.
Sources : Insee, Metronews