Appelé à tort stérilet, le DIU (dispositif intra-utérin) est un des contraceptifs les plus utilisés en France, étant donné les contraintes et les effets secondaires liés à la pilule. Cependant, il comporte aussi son lot de risques et de complications. Comment reconnaître les symptômes de rejet du stérilet ?
Parmi les moyens de contraception disponibles, près d’une Française sur cinq opte pour le stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU). Il peut être composé de progestérone ou de cuivre. Ce dernier type expose la patiente à une allergie rare à ce matériau. Le traitement consiste simplement à retirer le dispositif, mais le diagnostic reste assez difficile.
Facteurs de risque
Par définition, un DIU est un petit objet en forme de “T” à insérer dans l’utérus et servant de moyen de contraception. En moyenne, après la pose, sa durée de vie est de 7 à 10 ans pour les modèles en cuivre et de 3 à 7 ans pour les versions à base de progestérone. Même si les stérilets en cuivre semblent les plus intéressants, ils peuvent entraîner un phénomène de rejet chez les personnes allergiques. Ce problème est plus fréquent chez les femmes souffrant d’eczéma, d’allergies à d’autres métaux ou de troubles immunitaires (dus à des maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde).
Signes caractéristiques d’un rejet
En général, un rejet du stérilet, et a priori une allergie au cuivre, se manifeste par :
- des douleurs diffuses au niveau du pelvis ;
- des saignements anormaux, en dehors des règles ;
- des lésions plus ou moins importantes des muqueuses utérines se trouvant aux environs du dispositif ;
- une inflammation des tissus utérins (caractérisée par l’apparition de rougeurs et de gonflements).
Ces symptômes apparaissent peu de temps après la pose du stérilet et perdurent tant que le dispositif reste en place. Toutefois, ces réactions peuvent aussi être provoquées par la seule présence de ce corps étranger dans l’utérus, compliquant ainsi le diagnostic.
Traitement de l’allergie
En cas d'allergie, le traitement le plus rapide et le plus simple consiste à retirer le stérilet en cuivre. Les anomalies provoquées par le DIU disparaîtront ensuite petit à petit. Parfois, les médecins prescrivent des antihistaminiques pour réduire les réactions allergiques jusqu’à leur disparition définitive.
Cependant, le diagnostic est assez difficile, car les symptômes du rejet renvoient à une myriade de pathologies possibles. Ainsi, dès les premières suspicions, il est préférable de consulter un allergologue et de réaliser les tests adéquats.