La crème solaire est l’un des accessoires les plus indispensables à la plage. Mais si ce produit est considéré comme une protection, une étude démontre qu’il s’avère au final bien plus néfaste pour l’environnement.
D’après une étude publiée dans l’Environmental Health Perspectives, les crèmes et autres huiles solaires seraient en partie responsables de la pollution maritime et contribueraient à la destruction graduelle du corail mondial. Les spécialistes s’expliquent.
Le corail des cotes en danger
Selon les résultats obtenus, les crèmes solaires et autres dérivés menacent sérieusement l’équilibre écologique de la planète. Les éléments filtreurs d’UV tels que l’oxyde de zinc et le dioxyde de titane s’attaquent directement à la zooxanthelle, une micro-algue assurant le développement et la régénération du corail. Sans cet élément important, le corail pourrait disparaître dans 20 ans, risquant de mettre en danger tout l’écosystème mondial. Ce corail n’est pas le seul élément maritime en danger. D’après les observations de David Sánchez-Quiles, doctorant à l’institut méditerranéen des études avancées en Espagne, le plancton est également menacé par les produits chimiques.
Les baigneurs doivent donc se rendre compte des dangers qu’ils font courir à l’environnement. En effet, 20 minutes de baignade après s’être enduit de crème solaire répand 25% de produits néfastes dans la mer. C’est ainsi que chaque année, plus de 4 000 tonnes de produits chimiques attaquent le corail situé aux abords des plages les plus fréquentées.
Que faire pour protéger l’environnement ?
Bien que les crèmes et autres huiles solaires soient dangereuses pour l’environnement, s’en passer reviendrait à mettre sa santé en péril. De nombreuses mesures pour endiguer ces problèmes environnementaux ont déjà été prises. Par exemple, de nombreuses plages interdisent l’usage de crèmes solaires. Cependant, la mesure la plus commune a été de demander aux scientifiques de mettre au point des produits bio contenant au minimum 10% d’ingrédients obtenus grâce à l’agriculture bio et un minimum de 95% d’ingrédients naturels.
En attendant que ces produits respectueux de l’environnement soient mis au point, le mieux reste de se doucher convenablement avant de piquer une tête dans la mer. Une solution simple, efficace, peu coûteuse et surtout écologique !
Sources : marieclaire, nouvelobs