Halloween est passé et les vacances d’automne sont terminées. Cela ne peut signifier qu’une chose : la période de Noël a officiellement commencé. Le froid hivernal se profile à l’horizon pour accompagner les marchés de Noël qui se préparent dans tous les coins de la France. Outre les cadeaux et les festins familiaux, cette période rime avec le traditionnel vin chaud de Noël. Avec son délicieux goût épicé, ce breuvage chauffé s’invite à toutes les tables tout au long de l’hiver.
Le ciel commence à s’assombrir, la pluie se fait fréquente et la température chute à vue d’œil. Le mois de novembre débute et, avec lui, Noël n’est plus qu’à quelques semaines de débarquer. Pour beaucoup, cette période est l’occasion tant attendue de boire un bon vin chaud pour contrer le froid. Cette boisson, appréciée pour son goût atypique, est un véritable symbole européen de Noël. Derrière ce liquide épicé se cache une histoire vieille de plusieurs siècles. Zoom sur les origines du vin chaud.
Le vin chaud de Noël, une boisson traditionnelle
En général, une bouteille de vin se boit fraiche pour se désaltérer. Toutefois, le vin de Noël fait exception à cette règle. En effet, ce dernier se consomme chaud au cœur de l’hiver glacial d’Europe. Concrètement, il s’agit d’un vin rouge dénaturé par l’ajout d’épices de toutes sortes dans sa composition. Les Français ont pris l’habitude d’en siroter à l’approche de la fête de Noël, dès que le froid commence à se faire sentir. Que ce soit à la maison, devant la cheminée, ou dans les allées des plus beaux marchés de Noël de la France, le vin chaud se déguste partout.
Les origines du vin chaud
L’apparition du premier vin chaud de l’histoire remonte au premier siècle. Ce breuvage symbolique est né au temps des Romains, dans les années 20 apr. J.-C.. À l’époque, les Romains ajoutaient différentes épices au vin qu’ils consommaient généralement en fin de repas afin de le conserver plus longtemps. Le vin était ainsi additionné de laurier, de noix, de dattes et même de miel avant d’être bouilli. En outre, cette composition particulière devait adoucir le goût oxydé du vin de l’époque afin de le rendre bien meilleur. Dès lors, le vin chaud épicé a commencé à se répandre à travers l’Europe. L’époque médiévale a vu apparaître un grand nombre de variantes selon les pays, certains y ajoutant, en plus, de la cannelle et du girofle. À cette époque, les épices étaient aussi utilisées pour leur bienfait sur la santé.
La popularisation du vin chaud
Le vin chaud s’est lancé à la conquête du territoire Européen, séduisant tous les pays. Au fil des années, cette boisson s’est ainsi imposée comme une véritable tradition d’hiver. Elle gagne d’abord la Suède où le vin chaud se fait communément appeler Glögg depuis les années 1600. L’Allemagne, l’Autriche et l’Alsace finissent également par adopter la tradition du vin chaud durant les journées froides. Le breuvage s’y fait appelé Glühwein. Dans les années 1890, la consommation de vin chaud commence à être associée à la période de Noël, augmentant davantage sa popularité. Depuis, que ce soit en France, dans les pays scandinaves, en Suisse ou ailleurs en Europe, le vin chaud est devenu l’incontournable tradition de Noël, au même titre que le lait de poule.