Les laboratoires Novartis et UCB Pharma ont été condamnés le 26 octobre 2012 à payer 213 000 euros à une femme atteinte d’un cancer à la suite d’une exposition au Distilbène in utero.
UCB Pharma avait été condamné en 2009 à verser 2 millions d’euros au petit-fils d’une femme à laquelle on avait injecté cette hormone : celui-ci était né grand prématuré et handicapé en 1990. En décembre 2004, le laboratoire avait également dû remettre une somme de 310 000 euros à la famille d’une femme décédée un mois auparavant d’un cancer. Il avait déjà été condamné en 2002 par le Tribunal de Nanterre à verser une indemnité à deux femmes atteintes d’un cancer.
Un hormone de synthèse dangereux
Inventée en 1938, cette hormone de synthèse destinée aux accouchements difficiles a été interdite à la vente en France en 1977. De 1983 à 2011, diverses études scientifiques ont montré sa dangerosité (infertilité, fausses couches, malformations génitales et troubles psychiatriques) pour les enfants et petits-enfants des femmes enceintes traitées.