Le 16 octobre 2016 a lieu la deuxième durant laquelle il est possible de faire voler son drone sur un des deux sites mis à disposition de la mairie de Paris. A cette occasion, nous revenons sur cet objet de haute technologie.
Le pilotage de drone de loisir compte de plus en plus d’adeptes en France comme en témoignent les 300 000 appareils vendus sur le territoire l’année dernière. Retour sur ce multicoptère aux divers usages.
Un appareil simple à piloter
Le drone civil est équipé de 3, 4, 6 ou 8 hélices qui lui permettent de voler dans les airs. Sa caméra intégrée offre à son pilote d’enregistrer des vidéos depuis le ciel mais aussi de le diriger depuis son smartphone. Pour monter ou descendre, il suffit d’augmenter ou de réduire la vitesse des moteurs en actionnant la commande des gaz. Le pilote peut faire avancer ou reculer son appareil ou encore le faire basculer vers la gauche ou la droite grâce aux touches directionnelles. Il peut aussi effectuer des vols stationnaires pour des prises de vue plus précises.
Des utilisations variées
Si le drone civil est souvent considéré comme un jouet pour grands enfants, il est aussi utilisé par de nombreux professionnels, notamment les vidéastes. Les appareils de grandes dimensions peuvent en effet embarquer des appareils photo Reflex pour des prises de vue de qualité. Ils sont de plus en plus sollicités pour couvrir des événements. Le drone peut aussi être utilisé pour analyser la qualité de l’air, surveiller le trafic routier ou encore des manifestations…
Une législation en évolution
L’Europe a bien compris l'intérêt de réglementer l’usage des drones civils. En effet, le Vieux Continent compte près de 170 constructeurs et 2 500 opérateurs dans ce secteur. Rien que l’année dernière, le chiffre d’affaires des acteurs de cette branche en France a atteint 170 millions d’euros. L’Hexagone est aujourd’hui en avance en matière de législation en instaurant plusieurs règles, notamment l’interdiction de survoler des sites sensibles. Des propositions de loi votées par le Sénat en mai 2016. prévoient l’obligation d’immatriculer les appareils et d’installer un transpondeur facilitant leur identification. Si elles sont adoptées définitivement, elles entreront en vigueur en 2018. Des règlementations communes aux membres de l’Union européenne sont aussi attendues avant la fin de l’année.
Sources : nouvelobs.com, droneaddict.net, myeurop.info