Le ministre de l’Éducation nationale Benoît Hamon a lancé ce mardi 24 juin une "conférence nationale sur l’évaluation des élèves", qui pourrait signifier la fin du système de notation scolaire actuel.
Et si les notes disparaissaient des copies des élèves ? C’est la conclusion à laquelle pourrait arriver le ministre de l’Éducation nationale Benoît Hamon, qui a lancé une "conférence nationale sur l’évaluation des élèves" ce mardi 24 juin, et a déclaré au Parisien que le système actuel risquait de décourager certains élèves.
Mieux mesurer les progrès
Dans un tweet, Benoît Hamon a indiqué vouloir "stimuler les élèves au lieu de les décourager", donnant l’exemple d’un élève qui a zéro en dictée en raison de ses fautes de grammaire, mais qui progresse en syntaxe et ne peut pas le constater par sa note. Pour Benoît Hamon, le système d’évaluation actuel empêche les jeunes Français de prendre confiance en eux, une idée qu’il illustre en faisant référence à une enquête de l’OCDE menée en 2012. Celle-ci avait montré que les jeunes Français "sont ceux qui redoutent le plus l’erreur" et ont le plus peur de faire une faute.
Le ministre prône donc la substitution d’autres formes d’évaluation aux notes, de façon à pouvoir évaluer les élèves différemment, comme c’est le cas avec les travaux personnels encadrés qui jugent l’aptitude à travailler en groupe.
Les discussions sur la suppression ou non des notes se dérouleront de juillet à décembre, et pourraient aboutir à une réforme du système de notation applicable dès la rentrée 2015.
Sources : Le Figaro, Huffington Post, Twitter