Le cabinet FIE (France industrie & emploi) a récemment publié le résultat d’une étude soulignant le dynamisme de l’Ouest et du Sud de la France, en matière de création d’emplois.
Selon les statistiques publiques et ses propres études (incluant les enseignes commerciales franchisées), FIE constate une légère hausse du marché de l’emploi, avec plus de 16 200 postes créés en 2014.
Le marché de l’emploi stimulé par les services aux entreprises
Avec 71 900 créations contre 55 700 destructions d’emplois, le nombre de créations nettes s’élèvait exactement à 16 200 en 2014. Un chiffre qui confirme la relative croissance en place depuis 2012. Selon l'étude, FIE attribue ce dynamisme aux services aux entreprises englobant le conseil, l’ingénierie et l’informatique. Le président du groupe FIE Michel Ghetti ajoute par ailleurs que ces secteurs ne cessent de se développer, et connaissent “une expérience non atteinte jusqu’à ce jour”.
L’étude met également en évidence une hausse des demandes dans les secteurs du numérique et du commerce-distribution. En revanche, les équipements industriels, le mobilier et le secteur automobile ont détruit bon nombre d’emplois.
Moins d’emploi dans les PME
L’étude pointe aussi une hausse de 61% en matière de destructions d’emplois entre 2011 et 2014. Ce qui confirme les difficultés de la France à sortir de la crise. Un phénomène qui s’explique entre autres par la fermeture et la liquidation de nombreuses PME et PMI. Même si les plans de développement économique figurent sur la nouvelle carte des 13 régions, la désindustrialisation des territoires, elle, continue. Alors que les mutations économiques scindent dans le même temps la France de manière hétérogène.
L’Île-de-France, l’Ouest et le Sud, les régions les plus dynamiques
L’étude du cabinet FIE affiche un bilan positif de 10 600 créations d’emplois dans la région Île-de-France. Le marché du travail connaît un véritable essor en Midi-Pyrénées, en Paca, en Aquitaine et dans l’Ouest. En revanche, plusieurs régions en pleine mutation économique, dont la Champagne-Ardenne, le Limousin, la Picardie, l’Alsace et la Franche-Comté, subissent des restructurations industrielles. Sans compter un enregistrement assez élevé de destructions d’emplois.
Source : 20minutes