La chaîne Discovery a diffusé dimanche un documentaire hors du commun au cours duquel un homme tente volontairement de se faire avaler par un anaconda, pour ensuite en ressortir sans une égratignure. Non, il ne s’agit pas d’une blague…
Pour la première fois, un homme a tenté de se faire avaler par un anaconda, le serpent considéré comme le plus imposant au monde, dans le cadre d’une émission pour la chaîne Discovery. Cet exploit peut sembler absurde, et pourtant : Paul Rosolie, l’auteur de cette performance est un défenseur de l’environnement dont l’objectif est de choquer pour mieux mettre en évidence la destruction de la forêt amazonienne.
Reste que le rapport entre cette expérience pour le moins étonnante et l’environnement semble un peu tiré par les cheveux. Mais qu’importe : les amateurs de spectacle décérébré en auront pour leur argent, promettait Discovery. La chaîne a diffusé son programme dans une dizaine de pays. Rappelons que les anacondas ont pour habitude d’étouffer leurs proies, dans la plupart des cas, avant de les engloutir.
Une combinaison spéciale pour communiquer avec l’extérieur
Contre toute attente, le jeune aventurier (un peu fou) s’en est sorti sans problème majeur – expérience qu’il a jugée comme un "privilège". Mais ce spectacle inutile s’est plus ou moins soldé par un échec. En pratique, les experts présents ont tout fait pour que Rosolie ne succombe pas à l’étouffement : une combinaison spéciale en carbone a même été conçue à cet effet. Munie de caméras et d’un système pour respirer, celle-ci devait en outre permettre de communiquer avec l’extérieur.
60 jours pour trouver l’anaconda idéal
Dans un premier temps, Paul Rosolie a passé près de deux mois à identifier l’anaconda le plus propice à l’expérience. En définitive, l’équipe a choisi un serpent femelle de plus de six mètres, dans la forêt amazonienne du Pérou. Mais alors que Rosolie souhaiter passer une heure à l’intérieur de l’animal, celui-ci a finalement réchappé de justesse à une morsure et à l’emprise du serpent. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose. D’autant plus que l’émission a depuis sa diffusion entraîné la colère de nombreuses associations de protection des animaux.