D’après le sixième baromètre de l’institut Alma Consulting Group, les salariés français ont en moyenne été absents 15 jours en 2013, aussi bien pour cause de maladie que d’accident. Parmi les secteurs les plus concernés : les transports et le bâtiment.
Comme le met en évidence le dernier baromètre de l’institut Alma Consulting Group, les salariés français ont été absents 15,6 jours en 2013, en moyenne. Des absences qui s’expliquent notamment par des maladies ou des accidents de travail. Rappelons que le taux d’absentéisme peut dans une certaine mesure servir d’indicateur pour évaluer le climat social dans l’entreprise. Or, en 2013, ce taux s’élevait à 4,296 %, contre 4,53 % un an auparavant. Ainsi, de 2012 à 2013, les salariés ont été absents une journée de moins par an. Et d’autre part, la part de salariés n’ayant pas eu d’absence s’est aussi accrue, pour atteindre 55 % (c’est 4 points de plus qu’en 2012). Néanmoins, le coût de ces absences a bondi pour les entreprises en 2013, car ces dernières ont davantage remplacé les absents que l’année précédente.
À noter que les absences relatives à un accident de travail, une maladie, un accident de trajet ou une maladie professionnelle ont entraîné une charge de quelque 8,83 milliards d’euros, soit 1,7 % de la masse salariale, pour les entreprises du secteur privé, tandis que cette charge n’atteignait pas 7 milliards en 2012. Ce montant comprend à la fois les compléments de salaires payés par les entreprises et le coût relatif au remplacement des employés absents. Mais celui-ci fait abstraction des dépenses de l’État en matière d’assurance maladie.
Plus d’absents dans le bâtiment et les transports
Le baromètre d’Alma Consulting Group, effectué avec l’institut CSA courant avril-mai 2014, a été réalisé auprès de 252 directeurs de ressources humaines (DRH), et 587 salariés du secteur privé. L’occasion d’observer que l’absentéisme a augmenté dans les transports, passant de 4,92 % à 6,76 %, à savoir 24,7 jours, mais également dans les métiers de la santé. En outre, une corrélation importante a été mise en évidence entre la taille des équipes et le taux d’absentéisme : à partir de plus de 20 salariés, le taux serait nettement au-dessus de celui des équipes de moins de cinq personnes.
Sources : almacf, lejournalidesentreprises, letelegramme