Aussi appelés accélérateurs de start-ups, les incubateurs sont des structures destinées à accompagner les créateurs d’entreprises. Ils sont spécialisés dans divers secteurs.
La création d’entreprises contribue à la dynamisation de l’économie et à la lutte contre le chômage. Mais, seul face au marché des start-ups, il n'est pas toujours facile de savoir par où commencer. Les incubateurs de start-ups sont aujourd’hui nombreux à aider aussi bien les jeunes que les moins jeunes à concrétiser leur projet.
Différents types
Différents incubateurs de start-ups ont vu le jour au cours des cinq dernières années. Si certains sont liés à de grandes écoles comme l’ESSEC, l’IESEG, HEC Paris ou Télécom Bretagne, d’autres résultent d’un appel de projets à l’initiative du ministère de la Recherche. Des incubateurs privés sont également présents à l’instar de La Halle Freyssinet 3.0, créée par l’homme d’affaires Xavier Niel en partenariat avec de grandes entreprises. Les incubateurs de start-ups visent aussi des cibles différentes. Si certains se spécialisent dans les technologies de l’information et de la communication (TIC), d’autres investissent dans divers secteurs d’activités comme le tourisme, l’immobilier, le sport ou la santé.
Comment ça marche ?
Un incubateur de start-ups lance un appel à projet défini selon les besoins des entreprises partenaires. Les personnes intéressées soumettent leur candidature et les heureux élus intègrent la structure. Les jeunes entrepreneurs bénéficient d’un accompagnement, aussi bien pour la réalisation de leur business plan que pour la recherche de financement. Ils profitent également d’un cadre propice à la recherche et au développement, ainsi que de conseils pour peaufiner leurs produits. En change, l’accélérateur de start-up prend une part dans le capital des entreprises nouvellement créées. Dans la majorité des cas, les créateurs d’entreprises se voient fixer des objectifs à atteindre dans un délai imparti et présentent leur projet aux investisseurs à l’occasion du “démo day”.