Garantir l’avenir des enfants sur le plan financier en épargnant est l’un des objectifs primaires de la parentalité. Il s’agit là d’une manière sûre d’avoir à disposition un capital alimenté par des années d’économie pour financer les projets de vie ou d’étude, une fois l’âge adulte atteint. Mais encore faut-il choisir le bon placement pour épargner intelligemment.
En 2022, il n’est plus question de se contenter du premier produit d’épargne qui se présente, surtout quand des options telles que l’assurance vie affichent des avantages bien plus attrayants. Le choix n’en est pas plus évident pour autant. Zoom sur les détails.
Le livret d’épargne, le choix de la sûreté
Parmi les différents types de placements financiers proposés de nos jours, le livret d’épargne, un classique, demeure le choix privilégié des Français. Que ce soit dans l’objectif d’économiser pour leur propre usage ou pour celui de leurs enfants, ouvrir un livret d’épargne est presque un geste instinctif. Toutefois, est-il sage, à l’heure actuelle, de se contenter de cette option qui a, depuis longtemps, perdu de son attrait financier ? Tout dépend des attentes et des intentions des parents au moment de la souscription. Pour parler d’une manière générale, les livrets d’épargne constituent un choix sûr pour constituer petit à petit un capital auquel l’enfant aura accès à compter de sa majorité. Si les avantages fiscaux de ce placement sont l’une des raisons qui poussent la plupart des familles à opter pour le livret, son maigre taux de rémunération en est l’un des principaux inconvénients.
L’assurance vie, une prise de risque qui vaut le coup
Souscrire un produit d’épargne pour un enfant, en prévision du jour où il sera assez grand pour en bénéficier, laisse aux parents une longue période de 15 à 20 ans pour constituer la cagnotte. Alors, à quoi bon se contenter d’un produit de placement sécuritaire tel que les livrets d’épargne classique quand il est possible de souscrire une assurance vie à la place ? Premier point avantageux, l’assurance vie profite d’une rémunération bien plus généreuse, tout en étant flexible et fiscalement avantageuse. Sur la même période d’épargne, une assurance vie génère un capital beaucoup plus conséquent qu’un livret classique. De quoi permettre au bénéficiaire, ici l’enfant majeur, de se payer des études en école de commerce par exemple.
Souscrire l’assurance vie au nom des parents ou de l’enfant ?
D’un point de vue économique, opter pour un produit d’épargne autre que les livrets lorsqu’il est question d’ouvrir un compte épargne à son enfant est une décision plus sensée. Dans ce contexte, l’assurance vie constitue un placement idéal. Dès lors, il revient aux parents de décider de la manière dont ils vont s’y prendre, c’est-à-dire mettre l’assurance vie à leur nom ou à celui de leur enfant. Dans le premier cas, les parents gardent la mainmise sur le capital en cours de constitution et peuvent, de ce fait, piocher dedans en cas d’imprévu. Autrement, le capital est exclusivement réservé à l’enfant qui en devient alors l’unique décisionnaire. Dans ce cas-ci, les parents peuvent inscrire une clause d’inaliénabilité dans le contrat de l’assurance vie pour garantir un usage sensé du capital une fois la majorité de l’enfant atteinte.