D'après une étude de la CLCV, les prix des carburants seraient inférieurs sur les autoroutes les plus empruntées, et inversement. Mais quoi qu'il en soit, les tarifs resteraient nettement au-dessus de la moyenne nationale.
Été oblige, les Français sont actuellement nombreux à prendre des jours de congés voire quelques semaines. L'occasion idéale pour quitter son domicile et s'offrir des vacances. Mais pour ceux ayant prévu d'effectuer le voyage en voiture, la question est de savoir où le carburant est le moins cher. Pour y répondre, l'association de consommateurs Consommation, Logement et Cadre de Vie (CLCV) a passé au crible les tarifs pratiqués sur les autoroutes. Celle-ci a conclu que les voies les plus fréquentées sont aussi celles où l'essence est la moins chère.
Moins avantageux entre Clermont-Ferrand et Pezenas qu'entre Paris et Lyon
Afin d'arriver à une telle conclusion, l'association de consommateurs a réalisé de nombreux relevés : pas moins de 391 stations ont ainsi été étudiées de février à juin, aussi bien sur le diesel que sur le sans plomb 95 – les deux carburants les plus répandus. Or, le résultat ne fait aucun doute : lorsqu'il est temps de faire le plein, le mieux est de se trouver sur une autoroute très fréquentée que sur une autre peu empruntée. Par exemple, les prix pratiqués au niveau de l'A6 entre Paris et Lyon (1,44 euro/litre côté gazole), ou l'A1 du côté de Lille et Paris (1,428 euro/litre), sont plus intéressants que sur l'A75 entre Clermont-Ferrand et Pezenas (Hérault) (1,452 euro/litre) ou l'A36 au niveau de Mulhouse et Beaune (1,463 euro/litre).
Certes, la différence n'excède sur le papier pas plus de quelques centimes, mais lorsqu'on l'additionne aux marges déjà importantes des stations d'autoroute, le budget total d'un plein peut donner le tournis. D'ailleurs, sans surprise, la CLCV conclut également que la meilleure solution pour réaliser des économies sur le plein est de sortir de l'autoroute. La preuve : la différence de tarif entre les stations d'autoroute et la moyenne du parc atteint pas moins de 10 %.
Sources : clcv, challenges, lefigaro